Benoît Poirier

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Benoît Poirier
Biographie
Naissance
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Tignish, Île-du-Prince-Édouard (Canada)
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Québec, Québec (Canada)
Nationalité
Canadienne
Formation
Collège Saint-JosephVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Pianiste, compositeur, chef de chœur, professeur de musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Orgue

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Benoît Poirier, né Benjamin Perry, le à Tignish dans l'Île-du-Prince-Édouard et mort le à Laval au Québec, est un organiste, pianiste, compositeur et professeur de musique québécois d'origine acadienne.

Biographie

Benoît Poirier a étudié au Collège Saint-Joseph de Memramcook au Nouveau-Brunswick où il a reçu un enseignement francophone. Dès l'âge de 13 ans, il fut autorisé à jouer sur l'orgue de cette université[1]. En 1902, il obtint un Baccalauréat universitaire ès Arts. En 1928, il reçut une Maîtrise universitaire ès Arts.

De 1897 à 1903, il fut l'organiste de l'église Saint-Thomas de Memramcook.

En 1903, Benoît Poirier déménagea à Montréal où il devint l'organiste du Collège de Montréal.

Le , Benoît Poirier inaugura les nouvelles orgues de l'église Sainte Anne d'Ottawa[2].

En 1919, il fut élu membre de la direction de la Schola Cantorum puis directeur du Conservatoire national de Montréal de 1923 à 1925[1].

De 1953 à 1959, il fut directeur du Conservatoire royal de Montréal[1]. Il eut pour élève, Eugène Lapierre qui devint organiste et compositeur et tous les deux devinrent des organistes populaires à Montréal.

Ses compositions comprennent plusieurs motets, des chants patriotiques et des œuvres pour solo, orgue et piano. Il contribua également à la musique acadienne. Parmi ses œuvres : “Rhapsodie” et “Au Pays d’Évangéline”.

Il fut organiste dans plusieurs églises de Montréal, notamment l'église Sainte-Hélène (1906), la basilique Saint-Patrick (1908), l'église Saint-Vincent-de-Paul (1909) et l'église Saint-Jacques (1914)[1],[3]. En 1921, il succéda à Joseph-Daniel Dussault comme organiste à la basilique Notre-Dame où il œuvra jusqu'en 1954. Il a régulièrement présenté des récitals d'orgue au cours de sa carrière.

Le fonds d'archives de Benoît Poirier est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[4].

Bibliographie

  • Paul Surette, Benoît Poirier, la vie d’un musicien acadien 1882 à 1965, éditions La Société culturelle Ti-Pa, Tignish,1982, 70 pages.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • ISNI
  • L'Encyclopédie canadienne
  • Benoît Poirier musicien acadien
  • Paul Surette, Benoît Poirier, la vie d’un musicien acadien 1882 à 1965

Notes et références

  1. a b c et d Denise Ménard et Charles Girard, « Benoît Poirier », sur L'Encyclopédie canadienne, (consulté le )
  2. Benoît Poirier et les orgues de l'église Sainte Anne d'Ottawa
  3. La ville de Montréal comptait à l’époque deux églises sous le patronnat de Saint Jacques : l’église cathédrale sur le boulevard Dorchester (rebaptisée « Marie-Reine-du-Monde et Saint-Jacques-le-Majeur » en 1955).et l’église Saint-Jacques sur la rue Saint-Denis près de Sainte-Catherine. C’est dans cette dernière église que Poirier a été organiste et non à la cathédrale.
  4. Fonds Benoît Poirier (MSS290) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
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