Claude Ropartz

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Claude Ropartz
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
ÉquemauvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Claude Michel Marie RopartzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Médecin, généticien, chercheurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Claude Ropartz, né le à Paris et mort le à Équemauville[1], est un médecin, qui a été de nombreuses années directeur du Centre départemental de transfusion sanguine de Rouen.

Dans ce centre il a travaillé avec son équipe sur la structure, l'allotypie, l'isotypie et l'idiotypie des immunoglobulines. Appliquant la technique de Grubb et Laurell (découvreurs du système Gm en 1956), il a découvert en 1961 le système Inv, maintenant appelé Km, porté par les chaînes légères Kappa.

Il a créé et dirigé un laboratoire de l'INSERM orienté vers la génétique et l'immunologie, ainsi qu'un laboratoire de référence de l'OMS pour les immunoglobulines. Ont également été étudiés dans ce Centre les allotypes de l'albumine, de l'α1-antitrypsine ou système Pi.

À la suite de ses travaux, et de ses nombreuses publications, il fut nommé Professeur de génétique et d'immunologie à l'Université de Rouen.

Il a contribué au développement de la transfusion sanguine française, et a créé l’Association pour le Développement de la Transfusion Sanguine (ADTS). Il a également cosigné un article remarquable avec Salmon, Huguenard e.a., avertissant le monde médical sur certains dangers de la transfusion de sang total. Dans Le Concours médical n° 14 du 1er avril 1972 (p. 2597-2605) il déclare que « Chaque transfusion est, sur le plan immunitaire, une greffe rejetée [...] et même une bombe à retardement dans certains cas »[réf. nécessaire]. En fait, en 1972, cela concernait probablement le problème immunologique des multitransfusés (apparition d'anticorps divers, anti-érythrocytaires, anti-HLA, anti-HPA, anti-allotypes d'immunoglobulines, anti-..., dont on craignait les possibles implications à terme, en cas de transfusion ou greffe) et non pas un problème de transmission virale (voir Affaire du sang contaminé des années 1980).

Bibliographie

  • C. Ropartz, J. Lenoir, L. Rivat, « A new inheritable property of human sera: the Inv factor », Nature, 1961, 189, 586.
  • J.P. Martin, C. Ropartz, « Le déficit en α1-antitrypsine et l'allèle Pi nul », Revue française de transfusion, 1975, 18, 27.

Références

  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )

Liens externes

  • In memoriam Claude Ropartz
  • icône décorative Portail de la médecine