Combat de Trédion

Combat de Trédion
Description de cette image, également commentée ci-après
Informations générales
Date
Lieu Trédion
Issue Victoire des Républicains
Belligérants
Républicains Chouans
Commandants
• Roget Joseph de Boulainvilliers de Croÿ
• Pierre Guillemot
Forces en présence
inconnues 300 hommes[1]
Pertes
inconnues inconnues

Chouannerie

Données clés
Coordonnées 47° 47′ 36″ nord, 2° 35′ 32″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Trédion
Combat de Trédion
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Combat de Trédion
Combat de Trédion
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Combat de Trédion
Combat de Trédion

modifier Consultez la documentation du modèle

La combat de Trédion se déroula lors de la chouannerie.

Le combat

Malgré leur déroute à Saint-Jean-Brévelay, les chouans commandés par Boulainvilliers se rallient rapidement, ils gagnent le village de Cadoudal, en Plumelec, dont ils coupent l’arbre de la liberté, puis ils se rendent aux bois du château de Trédion. Mais au même moment un détachement républicain commandé par Roget, chef d’état-major de la 3e division gagne le bourg d’Elven. Cette troupe, envoyée en Ille-et-Vilaine par le général Simon Canuel, afin d’y renforcer le général Danican, regagne le Morbihan après avoir dispersé les chouans de Puisaye à Montfort-sur-Meu. Le 1er fructidor, ou 18 août, la colonne est à Elven, mais Roget, suspectant la présence de rebelles dans les bois ordonne des patrouilles, il est bientôt informé, par deux habitants, de la présence des chouans et marche aussitôt avec toutes ses forces sur le bois de Trédion. Là encore, la plupart des chouans prennent aussitôt la fuite, plusieurs autres sont tués dont les capitaines Gambert et Bertho[1].

Conséquences

Dans les jours qui suivent, les Républicains fouillent la forêt d’Elven et les environs mais le pays semble calme, ils ne capturent que deux suspects[2].

Cette nouvelle tentative des chouans de provoquer un soulèvement général dans le Morbihan échoue à nouveau. Cette déroute décide Puisaye à retirer à Boulainvilliers le commandement du Morbihan qui est remis à Sébastien de La Haye de Silz[3].

Boulainvilliers s’enfuit alors, emportant avec lui les 50 000 francs donnés par Puisaye. Il poursuit la lutte dans les environs de Ménéac mais regagne Saint-Jean-Brévelay en janvier afin de revoir sa maîtresse, Mme de Forsanz. Mais les chouans du Morbihan ne lui pardonnent pas sa désertion, ni le vol de la caisse et le soupçonnent de connivence avec les républicains. Sur ordre de Pierre Guillemot, Boulainvilliers est arrêté, par Le Thieis ou par le capitaine Le Labourier, au village de Kernicol et conduit au village de Kerhervy où il est fusillé le 17 janvier 1795[4].

Au début du XXe siècle, le folkloriste François Cadic rapporte que « Les bonnes gens du pays prétendent que la nuit, sur le tard, on voit encore s’illuminer les fenêtres du vieux manoir de Kernicol et que l’on entend passer la chevauchée des dames de Forsanz et de leurs galants. C’est sans doute la continuation de la joyeuse fête où Boulainvilliers tenait sa part[5]. »

Bibliographie

  • François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, éditions Terre de Brume, , p. 482-483.

Références

  1. a et b François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 482-483.
  2. François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 490.
  3. François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 493.
  4. François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 520.
  5. François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 525.
v · m
Révoltes paysannes
(1792-1793)
Virée de Galerne
(18 octobre 1793 au 23 décembre 1793)
Chouannerie morbihannaise
Expédition
de Quiberon
Chouannerie en Ille-et-Vilaine
Chouannerie en Anjou et Loire-Inférieure
Chouannerie dans les Côtes-du-Nord
Chouannerie dans la Mayenne
Chouannerie normande
  • Saint-Jean-des-Bois
  • Saint-Sever
  • Tallevende
  • Le Mesnil-Tôve
  • Saint-Germain-du-Crioult
  • La Vente-Henriet
  • Saint-Vigor
  • Saint-Hilaire-du-Harcouët
  • Pont d'Eron
  • La Feronnière
  • Sainte-Anne-de-Buays
  • Le Teilleul
  • Pont l'Abbé
  • Caumont
  • La Haye-Pesnel
  • La Lande-Patry
  • Villechien
  • Bois du Clos-Fortin
  • Mayenne
  • Beaumont-le-Vicomte
  • Saint-Denis-d'Anjou
  • Le Gast
  • Ambrières
  • La Ferté-Macé
  • Briouze
  • Villedieu
  • Tinchebray
  • L'Auberge-neuve
  • Chanu
  • Val de Préaux
  • Le Grand-Celland
  • Le Petit-Celland
  • Tracy
  • Le Pas
  • Chesnay
  • Montsecret
  • Touvois
  • Sées
  • Couterne
  • Vire
  • Le Lorey
  • Marigny
  • Jouy
  • Pinçon
  • Le Sap
  • 1er Bellème
  • 2e Bellème
  • Fontenai-les-Louvets
  • Saint-Christophe-du-Jambet
  • Magny-le-Désert
  • Saint-James
  • Barenton
  • Bois-de-Saint-Georges
  • Menil-Gondouin
  • Chaux
  • Cossé
Chouannerie de 1815
Chouannerie de 1832
  • icône décorative Portail de la Révolution française
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail de Vannes et de sa région
  • icône décorative Portail des années 1790