David Servan-Schreiber
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Servan-Schreiber.
David Servan-Schreiber
| Naissance |  Neuilly-sur-Seine |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | Veulettes-sur-Mer |
| Nationalité | française |
| Formation | |
| Activités | Journaliste, psychologue, médecin écrivain, professeur d'université, psychiatre, essayiste, neurobiologiste |
| Famille | Famille Servan-Schreiber |
| Père | |
| Fratrie | Franklin Servan-Schreiber (d) Édouard Servan-Schreiber (d) |
| A travaillé pour |
|---|
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David Servan-Schreiber est un médecin et docteur ès sciences français, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Fécamp[1]. Il fut chargé de cours à l'université Lyon-I, et enseigna comme professeur de psychiatrie clinique à l'université de Pittsburgh.
En 2003, le grand public découvre le chercheur à l'occasion de la publication de son livre Guérir, destiné au travers de son expérience personnelle à explorer de nouvelles méthodes de lutte contre la maladie, notamment le cancer.
Il est le fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de L'Express et homme politique des années 1970.
Biographie
Origines, formation et famille
Né en 1961, David Servan-Schreiber est membre de la famille Servan-Schreiber. Il est le fils aîné de Jean-Jacques Servan-Schreiber et de Sabine Becq de Fouquières. Il a trois frères : Franklin, Émile et Édouard.
Il commence ses études de médecine à la faculté Necker-Enfants malades, à Paris, en 1978 et les termine au Québec, à l'université Laval, en 1984[2]. Il poursuit ensuite des études de spécialisation en médecine interne et en psychiatrie à l'hôpital Royal Victoria de Montréal (université McGill).
Plus tard, David Servan-Schreiber rejoint ses trois frères à l'université Carnegie-Mellon de Pittsburgh[3].
Il obtient un doctorat de neurosciences cognitives en 1990 avec une thèse intitulée les mécanismes neurobiologiques de la pensée et des émotions[4].
Des éléments de sa thèse, portant sur la simulation de l'influence des émotions sur les processus cognitifs au niveau neuronal sont publiés dans la revue Science[4].
De 1990 à 1993, David Servan-Schreiber est interne en psychiatrie clinique à l'institut psychiatrique de Pittsburgh[5].
Mort
David Servan-Schreiber meurt en 2011 d'une tumeur au cerveau et est enterré au cimetière de Veulettes-sur-Mer (Seine-Maritime).
Publications
- Guérir, Éditions Robert Laffont, 2003, Pocket 2005
- Gérard Pons, Norman E. Rosenthal et David Servan-Schreiber (trad. de l'anglais), Soif de lumière : La luminothérapie : une solution à la dépression saisonnière, Genève-Bernex/Saint-Julien-en-Genevoix, Jouvence, , 220 p. (ISBN 2-88353-515-9 et 978-2883535152, présentation en ligne)
- Anticancer : Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles, Éditions Robert Laffont, 2007[6], Pocket 2009
- En collaboration avec Ursula Gauthier On peut se dire au-revoir plusieurs fois, Éditions Robert Laffont, 2011, Pocket 2012
Notes et références
- ↑ France 2.
- ↑ [1].
- ↑ David Servan-Schreiber, Anticancer, Robert Laffont, p. 31
- ↑ a et b (en) Science 249 (4971):892-895 (1990). DOI 10.1126/science.2392679 Résumé en ligne.
- ↑ David Servan-Schreiber, Anticancer, Robert Laffont, p. 48
- ↑ Livre citant les travaux du docteur Richard Béliveau sur l'alimentation.
Voir aussi
Bibliographie
- Madeleine Chapsal, David, Éditions Fayard, 2012, 148 p.
- Franklin Servan-Schreiber, Quatre frères, un ami et la recherche du sens de la vie, Editions Robert Laffont, 2016, 280 p.
- Ève Roger, David Servan-Schreiber : « Il faut s’accrocher jusqu’au bout », Le Nouvel Observateur,
Articles connexes
Liens externes
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