Elsa Osorio

Cet article est une ébauche concernant une écrivaine.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Osório (homonymie).

Elsa Osorio
Elsa Osorio au Salon du livre de Paris en 2014.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Elsa Osorio VillanuevaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
argentineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, scénaristeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Elsa Osorio née à Buenos Aires en 1952 est une auteure argentine et une militante pour la défense des droits humains. Elle partage sa vie entre Buenos Aires et Madrid.

Biographie

Elle est l'auteure de plusieurs scénarios pour le cinéma et la télévision, Ritos Privados (1982, Prix National), Reina Mugre (1989), Como tenerlo todo (1993), Las Malas lenguas (1994) et Cielo de Tango (2006).

Elsa Osorio fait partie d'une association de défense des droits de l’homme, à Madrid, dans les années 1990, lorsque le juge espagnol Baltasar Garzón entreprend de faire inculper les responsables argentins de la disparation de citoyens espagnols pendant la dictature[1].
Elle publie deux ouvrages Luz ou le temps sauvage en 2000 et Sept nuits d’insomnie en 2010, qui explorent la dictature argentine de 1976 à 1983. Dans Luz ou le temps sauvage, elle traite de la question des enfants volés à des militantes arrêtées pendant la dictature et confiés à des familles argentines[2].

En 1986, Elsa Osorio enquête sur une militante argentine Micaela Feldman qui se retrouve à Paris dans les années 1930 et s'engage dans la guerre civile espagnole. Elle retrace sa vie dans La Capitana[3].

En 2018, elle publie Double fond, roman dans lequel elle retrace les activités du Centre pilote de Paris, mis en place en 1977 par la junte militaire à Paris. Cette cellule devait pallier la mauvaise image du régime dictatorial en Europe et surveiller les dissidents politiques exilés en France. Elle est dirigée par l’amiral Emilio Massera. Pour documenter son récit, elle vient à Paris en 2011, pour rencontrer les exilés argentins [1].

Elle a été traduite dans une quinzaine de langues et a vendu plus de 500 000 exemplaires de ses livres en Europe.

Œuvres traduites en français

  • Luz ou le temps sauvage (traduction de François Gaudry), 2002, éditions Métailié, Paris, Prix Amnesty International
  • Tango (traduction de Jean-Marie Saint-Lu), 2007, éditions Métailié, Paris
  • Sept nuits d'insomnie (traduction de François Gaudry), 2010, éditions Métailié, Paris
  • La Capitana (traduction de François Gaudry), 2012, éditions Métailié, Paris
  • Double fond (traduction de François Gaudry), 2018, éditions Métailié, Paris

Notes et références

  1. a et b Ariane Singer, « Histoire d’un livre. Paris, nid de tortionnaires argentins », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Claude MARY, « Lumière sur une histoire d'ombres », sur Libération.fr, (consulté le )
  3. Claire Julliard, « La bibliothèque de l'été : «La capitana» est «un sacré mec» », L'Obs,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Japon
    • CiNii
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Suède
    • Norvège
    • Corée du Sud
    • Argentine
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail du cinéma
  • icône décorative Portail de la télévision
  • icône décorative Portail de l’Argentine