Felix Maria Davídek

Felix Maria Davídek
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Brno ou Horní Štěpánov ou Chrlice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
BrnoVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
David-MalíkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ), prêtre, poète, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateur
Jan Blaha (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Felix Maria Davídek ( - ) est un évêque catholique tchèque[1].

Biographie

Né à Chrlice, près de Brno dans ce qui est aujourd'hui la République tchèque, il a été ordonné prêtre le 29 juin 1945 pour le diocèse de Brno par l'évêque du lieu, qui a été son élève et lui-même consacré évêque la veille de ce jour . Il a été arrêté par la Sécurité d'État (police secrète) et a été en prison de 1950 à 1964. Il a été secrètement ordonné évêque, le 29 octobre 1967, par Mgr Jan Blaha, qui l'avait auparavant ordonné prêtre, conformément au privilège pontifical accordé par le Saint-Siège à partir de 1951 et jusqu'en 1989 aux évêques dans les pays communistes.

Sa mission pastorale était auprès des chrétiens clandestins de la Tchécoslovaquie communiste[2].

Il est décédé des suites de complications d'un accident pendant lequel il a été très gravement brûlé.

L'attention a été particulièrement portée sur cet évêque, quand il a été révélé, après sa mort, par la principale intéressée mais aussi par d'autres témoins, qu'il avait ordonné prêtre une femme nommée Ludmila Javorova et peut-être aussi plusieurs autres femmes. Mgr Blaha a alors déclaré que de telles ordinations étaient invalides. En 1994, le pape Jean-Paul II a écrit, dans sa lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis : « Afin qu'il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance (...) je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères, que l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église. »[3].

Il faut noter que d'autres ordinations sacerdotales, y compris d'hommes, au cours de la période de persécution étaient peut-être nulles, illicites ou irrégulières, selon la doctrine de l'Église.

Il a été signalé en 1991 qu'en 1978, le "Vatican a ordonné au Père Davídek de cesser d'exercer les fonctions d'un évêque."[4]

Références

  1. (en) « Bishop Felix Maria Davídek [Catholic-Hierarchy] », sur catholic-hierarchy.org (consulté le ).
  2. Déclaration Sur les évêques et les prêtres ordonnés en secret dans la République tchèque, publiée le 11 février 2000 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, §4.
  3. Lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis du pape jean-Paul II
  4. Burton Bollag, « Vatican Rejects Secret Priests Ordained in Czechoslovakia », The New York Times,‎ , A1

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
    • GND
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail de la Tchécoslovaquie