François Rebsamen

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François Rebsamen
Illustration.
François Rebsamen en 2013.
Fonctions
Président de Dijon Métropole
En fonction depuis le
(8 ans, 8 mois et 26 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Alain Millot

(13 ans et 24 jours)
Élection
Prédécesseur Maurice Lombard
Successeur Alain Millot
Maire de Dijon
En fonction depuis le
(8 ans, 8 mois et 26 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Nathalie Koenders (intérim)
Alain Millot

(13 ans et 11 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Robert Poujade
Successeur Alain Millot
Président de la Fédération nationale
des élus socialistes et républicains

(5 ans, 6 mois et 3 jours)
Élection
Prédécesseur Pierre Cohen
Successeur Carole Delga
Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social[n 1]

(1 an et 5 mois)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Gouvernement Valls I et II
Prédécesseur Michel Sapin
Successeur Myriam El Khomri
Président du groupe socialiste au Sénat

(2 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-Pierre Bel
Successeur Didier Guillaume
Sénateur français

(5 ans, 7 mois et 1 jour)
Élection 21 septembre 2008
Circonscription Côte-d'Or
Groupe politique SOC
Prédécesseur Louis Grillot
Successeur Isabelle Lajoux
Conseiller général de la Côte-d'Or

(10 ans, 5 mois et 29 jours)
Élection
Circonscription Canton de Dijon-5
Prédécesseur Pierre Barbier
Successeur Laurent Grandguillaume
Biographie
Nom de naissance François Michel Édouard Rebsamen
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Dijon (France)
Nationalité Française
Parti politique LCR (jusqu'en 1974)
PS (depuis 1974)
FP (depuis 2022)
Profession Administrateur territorial

François Rebsamen
Maire de Dijon
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François Rebsamen, né le à Dijon (Côte-d'Or), est un homme politique français.

Président du parti Fédération progressiste, il est maire de Dijon et président de Dijon Métropole de 2001 à 2014 et de nouveau depuis 2015 à la suite du décès de son remplaçant Alain Millot, ainsi que sénateur de la Côte-d'Or de 2008 à 2014 et président du groupe socialiste au Sénat de 2011 à 2014.

Proche de François Hollande, dont il est le second au Parti socialiste de (congrès de Brest) à (congrès de Reims), il est ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dans les gouvernements Valls I et II entre et .

Biographie

Origines, études et débuts professionnels

François Rebsamen est le fils d'Erich Gottfried Rebsamen et de Denise Agron. Son père est né à Stuttgart le 9 janvier 1917 dans une famille protestante[1] et mort à Dijon le 19 février 1974, employé comme interprète et chef d'atelier de septembre 1939 à novembre 1943 chez Renault[2] à Dijon. Eric épouse à Dijon le 26 octobre 1943, Denise Agron, décédée le 26 août 2015 à 92 ans[3], fille du professeur chirurgien Édouard Agron, élu radical-socialiste au conseil municipal de Dijon sous le Front populaire[4].

François Rebsamen est titulaire d'une maîtrise de droit public, d'un DESS de sciences économiques et diplômé de sciences politiques. Il est marié et père d'une fille[5]. Son frère Guy Rebsamen, restaurateur et propriétaire du restaurant Chez Guy and family à Gevrey-Chambertin, décède le 12 mai 2023 des suites d'une longue maladie : le même jour, Francois Rebsamen est fait officier de la Légion d'Honneur au Palais des Ducs de Dijon par l'ancien Premier Ministre Jean Castex. Sa nièce Sandrine et son neveu Yves travaillent également dans la restauration[6].

Il a exercé les fonctions d'administrateur territorial mais n'a pas été élève de l'Institut national des études territoriales[7].

Après un passage à la Ligue communiste révolutionnaire de 1970 à 1974, année où il rencontre Pierre Joxe[8], François Rebsamen commence sa carrière professionnelle et politique comme chef de cabinet au Conseil régional de Bourgogne de 1979 à 1983, aux côtés de Pierre Joxe (1979-1982) puis d'André Billardon (1982-1983). Il accompagne ensuite Pierre Joxe comme chef de cabinet dans ses différentes fonctions ministérielles (de 1984 à 1986 puis de 1988 à 1991). Puis il poursuit ses fonctions de collaborateur d'élu comme directeur-adjoint du cabinet de Laurent Fabius (1992-1993), et comme conseiller technique au cabinet de Jean-Jack Queyranne, ministre des relations avec le Parlement.

Carrière politique

Élu local

En 1989, il est élu président du groupe socialiste au conseil municipal de Dijon. Il le sera jusqu'à son élection en tant que maire en 2001. En 1994, il est élu au conseil régional de Bourgogne.

François Rebsamen échoue par quatre fois à se faire élire député dans la 1re circonscription de la Côte-d'Or : la première fois aux élections législatives de 1988, la deuxième en 1993, la troisième en 1997 où il est battu par Robert Poujade, le maire de Dijon ; la quatrième fois face à son successeur, le candidat UMP Bernard Depierre lors des législatives de 2002.

En , il est élu conseiller général du canton de Dijon-5, avec 51,5 % des suffrages exprimés face au conseiller sortant Pierre Barbier (RPR). Il est réélu en , cette fois avec 62,5 % des suffrages exprimés. Le , le tribunal administratif de Dijon annule son compte de campagne « pour avoir transformé » l'éditorial du bulletin municipal en tribune politique. Le tribunal administratif intègre alors dans ce compte le coût de 6 pages du bulletin municipal ce qui provoque un dépassement du plafond des dépenses autorisées et entraîne automatiquement et sans condamnation, une mesure d'inéligibilité d'un an[9]. Six mois après, le Conseil d'État désavoue le tribunal administratif qui a pris une décision contraire à sa jurisprudence, l'annule dans la foulée, considérant que le maire d'une ville a le droit de rédiger librement son éditorial dans la revue municipale de sa ville, rétablit le compte de campagne initial et valide son élection, ce qui annule la mesure automatique d'inéligibilité pour dépassement du plafond de dépenses autorisées[10].

Maire de Dijon

François Rebsamen est élu maire de cette ville de tradition conservatrice le , avec 52,14 % des suffrages contre 47,86 % à son adversaire Jean-François Bazin (RPR). Il devient ainsi le quatrième maire de la ville élu depuis 1945, succédant à Robert Poujade (maire de Dijon de 1971 à 2001), qui ne se représentait pas. Il est le premier maire classé à gauche élu à Dijon depuis 1935.

À propos de ces élections municipales de 2001 et des succès remportés par la gauche aux élections régionales, cantonales et européennes de 2004, il a souligné la part du vote populaire et prône de ce fait une grande attention du PS à cet électorat[11].

C'est sur la base du constat que l'« on ne dirige ni une ville ni un pays replié sur son camp »[12][source insuffisante] que François Rebsamen se déclare « favorable » à des alliances avec le MoDem pour les élections municipales de mars 2008. Il déclare alors que « les candidats présentés par le Parti socialiste doivent chercher le rassemblement le plus large […] sur la base de propositions communes ».

Le palais des ducs de Bourgogne, où siège le maire de Dijon.

Il est réélu maire de Dijon dès le 1er tour des élections municipales le avec 56,22 % des suffrages exprimés face notamment au candidat de la droite : François-Xavier Dugourd (36,44 %). Il lance le projet de construction d'un tramway de Dijon, voté à l'unanimité par le Conseil de communauté du Grand Dijon le 15 mai 2008[13], et inauguré en septembre 2012[14].

En 2007 et 2008, il est administrateur de Dexia-Crédit Local de France et démissionne quelques jours avant la faillite de cette banque qui aura nécessité un apport de 3 milliards d'euros de l'État (seule banque française ou en partie française à avoir bénéficié d'un apport en capital de l'État et non pas simplement d'un prêt ou d'une garantie). D'après l'Express, François Rebsamen aurait démissionné de son siège d'administrateur de la banque soutenue par l'argent public quand Le Canard enchaîné eut révélé le montant de ses jetons de présence, 20 000 euros en 2007[15].

Sénateur-maire

Le , il devient sénateur de la Côte-d'Or[16], premier sous l'étiquette socialiste depuis 1948. Il démissionne alors de son poste de conseiller général du canton de Dijon-5. Au Sénat, il est membre de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation. Après les élections sénatoriales du et l'élection le 1er octobre suivant de Jean-Pierre Bel à la présidence de la Haute Assemblée, François Rebsamen est choisi pour lui succéder à la tête du groupe socialiste au Sénat.

En 2012, alors que le gouvernement entend faire respecter sa proposition lors de la campagne présidentielle d'interdire le cumul des mandats, François Rebsamen s'y oppose arguant le statut spécifique de sénateur[17]. Le gouvernement par son porte-parole et son Premier ministre répond qu'il n'y aura pas d'exception[18]. F. Rebsamen annonce cependant que si la loi sur le non-cumul était votée, il choisirait d'être maire de Dijon[19].

Au terme du 2e tour des élections municipales de Dijon le , la liste qu'il mène arrive en tête avec 52,84 % des suffrages exprimés face à la liste UMP d'Alain Houpert (34,02 %) et celle du Front national d'Édouard Cavin (13,13 %). Cette victoire lui vaut son troisième mandat à la mairie de la ville[20].

Ministre du Travail

Il est cependant nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social le dans le gouvernement de Manuel Valls[21]. Cette désignation l'amène à renoncer au poste de maire de Dijon qu'il occupait depuis mars 2001. Le 5 avril, son premier adjoint sortant, Alain Millot, est élu maire de la ville[22]. En octobre 2014, il avance que l'échec dans la lutte contre le chômage n'est pas uniquement dû au « gouvernement »[23]. Prévoyant à de nombreuses reprises entre 2014 et 2015 un recul du chômage, il doit constater son aggravation[24],[25]. Mi-2015, il porte un projet de loi sur le dialogue social, qui contient notamment le passage de 17 à 3 cas obligatoires d'information et de consultation du comité d'entreprise, une représentation pour les salariés des TPE et la fusion du RSA et de la prime pour l'emploi[26].

Retour à la mairie de Dijon

Le , après la mort d'Alain Millot, maire de Dijon, il annonce qu'il briguera en août sa succession, ce qui implique son départ du gouvernement[27]. Le 10 août 2015, il est réélu maire de Dijon puis démissionne de ses fonctions ministérielles lors du Conseil des ministres de rentrée le 19 août. Son passage au ministère du Travail est considéré comme un échec sévère en matière de lutte contre le chômage[28], ce qui lui vaut le sobriquet de « ministre du chômage »[29],[30]. Le 6 décembre 2016, il se verra proposer le poste de ministre de l'Intérieur, qu'il refuse[31] et préfère donc rester maire de Dijon.

Atteint d'un cancer, il annonce le , par un communiqué de presse, qu'il ne pourra pas assumer pleinement les présences officielles liées à ses fonctions de maire et de président de la métropole durant les périodes de traitement. Il confie alors la mission d'assurer ses intérims à Nathalie Koenders pour la ville et à Pierre Pribetich pour la métropole[32],[33],[34],[35]. Il fait son retour le 23 août 2018 à l'université d'été du PS, assurant avoir terminé ses traitements, où il prononce le discours d'accueil du séminaire de la FNESR (qu'il préside)[36].

Les élections de 2020 se présentent dans un contexte inédit, où Europe Écologie Les Verts fait le choix de présenter une liste indépendante de celle de la majorité, menée par Stéphanie Modde (adjointe en charge de l'écologie urbaine depuis 2014[37]). Dans un scrutin marqué par la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 (le second tour est reporté du 22 mars au 28 juin), se caractérisant par une forte abstention (35,9 % de participation au premier tour puis 33,4 % au second[38]), la liste menée par François Rebsamen « Dijon c'est capitale » l'emporte lors d'une triangulaire contre les écologistes et la liste d'union de la droite. Au terme de ces élections, la composition du Conseil municipal ne change pas : 43 sièges pour la majorité, 6 élus verts et 10 sièges pour la droite[38]. François Rebsamen est réélu maire le 4 juillet[39].

Le 23 février 2023, il annonce qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections municipales[40].

Cadre du Parti socialiste

À un meeting de Ségolène Royal à Besançon en 2007 (à gauche de la photo).

En 1997, il est nommé secrétaire national du Parti socialiste[41] au congrès de Brest, et devient le numéro 2 du Parti socialiste derrière son ami François Hollande.

Il est à ce titre directeur de la campagne des élections régionales et cantonales en , puis de la campagne du référendum interne en décembre de cette même année sur le traité institutionnel européen et enfin de la campagne pour le oui au référendum national de 2005.

En juin, puis en , bien que chargé des élections internes au sein de la direction du parti, il demande à Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn de retirer leur candidature à l'investiture socialiste, et soutient explicitement Ségolène Royal. Après le dépôt des candidatures, et le renoncement de François Hollande, François Rebsamen devient officiellement un partisan de Mme Royal. Il fait partie de son équipe restreinte de campagne, en tant que codirecteur de campagne, avec Jean-Louis Bianco.

En amont du congrès de Reims (75e congrès du Parti socialiste) de , il est nommé président de la commission de révision des statuts du Parti socialiste. Il est le deuxième signataire, derrière Ségolène Royal, de la consultation participative appelant les militants et les sympathisants socialistes à répondre à dix questions pour l'avenir de la France et de leur parti[42]. Il est également signataire de la motion E dont le premier signataire est Gérard Collomb et le chef de file Ségolène Royal. Il défend alors un renouveau des dirigeants du parti socialiste.

Le , il est désigné à l'issue du Bureau national du Parti socialiste président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR)[43]. En 2017, aux côtés de Marie-Guite Dufay (présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté) et de François Patriat (Sénateur de côte d'or), François Rebsamen signe une tribune lancée par des élus PS et divers gauche pour soutenir la candidature d'Emmanuel Macron. En 2018, il soutient la candidature de Stéphane Le Foll pour le congrès d'Aubervilliers du PS[44].

Il critique vivement en 2021 la direction du PS et sa stratégie « proche du néant », fustigeant à l'approche des élections régionales les alliances avec les écologistes, qu’il considère « radicaux », et le soutien à la candidature d’Audrey Pulvar en Île-de-France. Il se déclare en revanche favorable à un rapprochement avec le parti présidentiel LREM « pour faire barrage au RN »[45].

Le 17 septembre 2021, il démissionne de la présidence de la FNESR, estimant que « le PS est un parti sectaire » et demandant un « débat » sur la candidature présidentielle d'Anne Hidalgo[46].

Bien que rallié à Emmanuel Macron depuis la dernière présidentielle, le maire de Dijon a pu voter au congrès socialiste[47].

Fédération progressiste

Fédération progressiste
Image illustrative de l’article François Rebsamen
Logotype officiel.
Présentation
Président François Rebsamen
Fondation
Scission de Parti socialiste[48]
Siège 15 rue Lisfranc
75020 Paris[49]
Fondateurs François Rebsamen
Juliette Méadel[48]
Vice-président David Kimelfeld[50]
Positionnement Centre[51] à Gauche[52],[53],[54]
Idéologie Social-démocratie
Progressisme
Europhilie
[réf. nécessaire]
Affiliation nationale Ensemble
Couleurs Rouge et violet
Site web federationprogressiste.com
Présidents de groupe
Assemblée nationale Sylvain Maillard (Renaissance)
Représentation
Députés
2  /  577
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En mars 2022, il annonce son intention de voter pour Emmanuel Macron à l'élection présidentielle[55]. Par la suite, il initie un nouveau parti, Fédération progressiste, aux côtés d'autres personnalités issues du Parti socialiste comme Olivier Klein, Juliette Méadel, Patrice Vergriete (maire de Dunkerque), Thierry Repentin, David Kimelfeld, Joaquim Pueyo ou encore Pascal Terrasse.

Fédération progressiste rejoint la coalition Ensemble, qui regroupe la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron en vue de présenter des candidatures uniques lors des élections législatives de 2022[56],[57]. Elle obtient deux députés (Christine Decodts dans le Nord et Benoît Bordat en Côte-d'Or) qui siègent au sein du groupe Renaissance.

L'un de ses membres, Olivier Klein, est nommé le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement dans le gouvernement Élisabeth Borne. Il est remplacé le par Patrice Vergriete, lui aussi proche de la Fédération progressiste.

Résultats électoraux

Élections municipales

Année Parti Commune Position 1er tour 2d tour Sièges (CM)
Voix % Issue Voix % Issue
1989 PS 34,81 2e
1995 PS Dijon Tête de liste 26,20 2e 37,3
2001 UG 17 365 42,16 1er 23 330 52,14 Élu
42  /  55
2008 27 368 56,17 Élu
44  /  55
2014[58] 20 825 44,27 1er 24 646 52,84 Élu
46  /  59
2020[59] 11 101 38,24 11 746 43,51
43  /  59

Détail des fonctions et mandats

Au niveau local

  • Conseiller municipal de Dijon et président du groupe socialiste au conseil de 1989 à 2001.
  • Conseiller régional de Bourgogne de 1994 à ?.
  • Conseiller général de Côte d'Or de 1998 à 2008.
  • Maire de Dijon et Président du Grand Dijon puis de Dijon Métropole de 2001 à 2014 puis à nouveau depuis 2015.

Au Sénat

  • Sénateur de la Côte d'Or de 2008 à 2014[60].
  • Président du groupe socialiste au Sénat de 2011 à 2014.

Au Gouvernement

  • Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social du 2 avril 2014 au 19 août 2015 (gouvernements Valls I et II).

Au sein du Parti socialiste

Autres fonctions

  • Administrateur de Dexia de 2007 à 2008.
  • Président du réseau francophone des villes amies des aînés depuis sa création en 2012[61].
  • Président de Cités Unies France, la tête de réseau, transpartisane et multi-niveau, des collectivités territoriales françaises engagées dans l’action internationale.
  • Président de la commission pour la relance durable de la construction de logements[62].

Autres engagements

François Rebsamen est membre de la franc-maçonnerie[63] dans la loge Solidarité et progrès du Grand Orient de France à Dijon[64] depuis 1989[65].

Décoration

Bibliographie

  • Dijon, portrait d'une ville contemporaine avec Armand Frémont et Jean Vautrin, photographies de Philippe Maupetit, Cercle d'Art, 2007
  • De François à Ségolène, entretien avec Philippe Alexandre, Fayard, 2007
  • Football et politique, Stock, septembre 2014
  • En toutes confidences, Stock, novembre 2016, (ISBN 978-2-234-07814-7)

Notes et références

Notes

  1. Il obtient les portefeuilles de la Formation professionnelle et du Dialogue social le .

Références

  1. « François Rebsamen. Une trempe d'éléphant », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « François Rebsamen: un proche de François Hollande chargé du dialogue social », lexpress.fr, 2 avril 2014
  3. « Dijon : Denise Rebsamen est décédée », bienpublic.com, 26 août 2015
  4. « Rebsamen de A à Z », lepoint.fr, 8 septembre 2011
  5. « Biographie François Rebsamen », sur leparisien.fr (consulté le ).
  6. « Gevrey-Chambertin. Mort du restaurateur Guy Rebsamen : « Un éternel râleur, sympathique et attachant » », sur bienpublic.com (consulté le ).
  7. « Biographie officielle de François Rebsamen sur le site du Sénat ».
  8. « Interview François Rebsamen », lexpress.fr, 26 avril 2001.
  9. (TA Dijon 19 oct. 2004, Mme K. Williams, AJDA 2005, p. 45, note B.Maligner
  10. Conseil d'État 20 mai 2005, El. cant. de Dijon V., AJDA 2005, no 35, p. 1956, note B.Maligner.
  11. entretien au Nouvel Observateur du 8 avril 2004
  12. entretien à l'hebdomadaire le Point du
  13. « Dijon Métropole », sur dijon.fr (consulté le ).
  14. « Gazette Info : la gazette du Net. », sur Gazette Info : la gazette du Net. (consulté le ).
  15. Dexia : Rebsamen part, les autres restent, L'Express, 24 octobre 2008.
  16. Le Point magazine, « François Rebsamen : Biographie et articles – Le Point », sur Le Point.fr (consulté le ).
  17. Non-cumul des mandats : François Rebsamen rejette l'engagement d'Hollande, 20 minutes, 29 août 2012.
  18. « Martine Aubry rappelle à l'ordre les élus PS sur le non-cumul », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. « Non-cumul : « Je choisirai Dijon » (Rebsamen) », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  20. « Côte-d'Or - municipales / Dijon : troisième mandat pour François Rebsamen », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  21. S.Ld, P.Th., M.S. et C.M., « VIDEOS. Valls au sujet de son gouvernement : «Nous sommes tous Hollandais» », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Alain Millot prend la mairie de Dijon », Le Bien Public, 6 avril 2014
  23. François Rebsamen estime que le chômage est un "échec collectif", france3-regions.francetvinfo.fr, 29 octobre 2014
  24. François Rebsamen, l'oiseau de mauvais augure, marianne.net, 24 juin 2015
  25. « Chômage : l’optimisme forcené de François Rebsamen », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  26. Anne-Sophie Lechevallier, « Dialogue social - La loi qui ne fâche (presque) personne », Paris Match no 3444, semaine du 21 au 27 mai 2015, page 42.
  27. « Rebsamen quittera le gouvernement s'il est élu maire de Dijon », capital.fr, 30 juillet 2015
  28. Rebsamen quitte la rue de Grenelle sur un échec face à la hausse du chômage, lesechos.fr, 10 août 2015
  29. Rebsamen quitte le gouvernement affublé du titre de ministre du chômage, lefigaro.fr, 10 août 2015
  30. François Rebsamen ministre du chômage, lepoint.fr, 6 janvier 2015
  31. Benjamin Sportouch et Philippe Peyre, « Remaniement : François Rebsamen a refusé le poste de ministre de l'Intérieur », sur rtl.fr, .
  32. « France bleu », radio,‎ (lire en ligne)
  33. « France 3 Bourgogne Franche Comté », Télévision,‎ (lire en ligne)
  34. « Le Télégramme », Quotidien,‎ (lire en ligne)
  35. « Le Bien Public », Quotidien,‎ (lire en ligne)
  36. « François Rebsamen de retour après avoir soigné un cancer », sur Europe 1 (consulté le ).
  37. « Municipales 2020 à Dijon : Stéphanie Modde a présenté sa liste écologique et solidaire », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  38. a et b « Municipales 2020 à Dijon : François Rebsamen réélu », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  39. « Côte-d'Or - Politique locale. Dijon : sans surprise, François Rebsamen retrouve son fauteuil de maire », sur bienpublic.com (consulté le ).
  40. « Dijon. François Rebsamen : « Je ne me représenterai pas aux élections municipales » », sur bienpublic.com (consulté le ).
  41. Le Figaro.fr, « François Rebsamen », sur Le Figaro.fr (consulté le ).
  42. Tribune dans Le Monde 4 avril 2008
  43. « François Rebsamen, nouveau président de la FNESR - Parti socialiste »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Parti socialiste (consulté le )
  44. Agence France-Presse, « Congrès du PS: qui soutient qui? », liberation.fr, (consulté le ).
  45. « "J'ai mal à mon socialisme": Rebsamen tire à boulets rouges sur son parti », sur Le HuffPost, .
  46. François Rebsamen, interviewé par Rachid Laïreche, « François Rebsamen : «Le PS est un parti sectaire» », sur Libération, (consulté le ).
  47. www.nouvelobs.com
  48. a et b « Fédération progressiste, le nouveau parti formé par d'anciens élus du PS soutient Macron », sur europe1.fr, (consulté le ).
  49. « Annonce de la création de l'association Fédération progressiste », sur journal-officiel.gouv.fr, (consulté le ).
  50. « David Kimelfeld devient vice-président de la Fédération progressiste », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  51. https://europeelects.eu/france/.
  52. « Présidentielles: des figures socialistes créent la Fédération progressiste pour soutenir Macron », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
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  61. LEFEBVRE, P.-O. & CHAPON P.-M., Guide Français des Villes Amies des Aînés, Paris, La Documentation Française, , 133 p.
  62. « Robin Rivaton : N'ayons pas peur de trop construire », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  63. Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, Les Frères invisibles, éditions Albin Michel, 2001, spécialement p. 41.
  64. Michel Feltin, « Interview de François Rebsamen », lexpress.fr, 26 avril 2001.
  65. « Comment les francs-maçons manipulent les candidats », L'Express, 6 janvier 2012.
  66. « Légion d'honneur: la liste des promus du 1er janvier 2022 », sur LEFIGARO, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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v · m
Gouvernement Manuel Valls I ()
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Fleur Pellerin
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Frédéric Cuvillier
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Benoît Hamon
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Économie, Redressement productif et Numérique
Arnaud Montebourg
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Valérie Fourneyron, puis Carole Delga (1)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Affaires sociales
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Travail, Emploi et Dialogue social François Rebsamen
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif
Intérieur Bernard Cazeneuve
Droits des femmes, Ville, Jeunesse et Sports
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Décentralisation, Réforme de l'État
et Fonction publique
puis Décentralisation et Fonction publique (1)
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Aurélie Filippetti
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Logement et Égalité des territoires Sylvia Pinel
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification (1) : Thierry Mandon
( AYRAULT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VALLS II )
v · m
Gouvernement Manuel Valls II () jusqu'au remaniement du
Sous la présidence de François Hollande
Affaires étrangères et Développement international
Laurent Fabius
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
Secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie : Annick Girardin
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger : Thomas Thévenoud (dém) (1) puis Matthias Fekl (1)

Manuel Valls
Premier ministre
Écologie, Développement durable et Énergie
Ségolène Royal
Secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
Éducation nationale, Enseignement supérieur
et Recherche
Najat Vallaud-Belkacem
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso (dém) (3) puis Thierry Mandon (4)
Justice, garde des sceaux Christiane Taubira (dém) (6) puis Jean-Jacques Urvoas (6)
Finances et Comptes publics
Michel Sapin
Secrétaire d'État chargé du Budget : Christian Eckert
Défense
Jean-Yves Le Drian
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire : Kader Arif (dém) (2) puis Jean-Marc Todeschini (2)
Affaires sociales, Santé et Droits des femmes
Marisol Touraine
Secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie puis secrétaire d'État chargée de la Famille, de l'Enfance, des Personnes âgées et de l'Autonomie (4) : Laurence Rossignol
Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion : Ségolène Neuville
Secrétaire d'État chargée des Droits des femmes : Pascale Boistard
Travail, Emploi, Formation professionnelle
et Dialogue social
François Rebsamen (dém) (5) puis Myriam El Khomri (5)
Intérieur Bernard Cazeneuve
Agriculture, Agroalimentaire et Forêt Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement
Économie, Industrie et Numérique
Emmanuel Macron
Secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire : Carole Delga (dém) (4) puis Martine Pinville (4)
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
Logement et Égalité des territoires et Ruralité Sylvia Pinel
Décentralisation et Fonction publique
Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
Culture et Communication Fleur Pellerin
Ville, Jeunesse et Sports
Patrick Kanner
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis supprimé (5) : Myriam El Khomri
Secrétaire d'État chargé des Sports : Thierry Braillard
Outre-mer George Pau-Langevin
Secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification : Thierry Mandon puis Clotilde Valter (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Démission du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
( VALLS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAZENEUVE )
v · m
IIIe République
(1906-1940)
Seconde Guerre mondiale
(1940-1944)
Régime de Vichy
CNF et CFLN
GPRF et IVe République
(1944-1958)
Ve République
(depuis 1959)
t Ministre du Travail ; a Ministre des Affaires sociales ; e Ministre de l'Emploi ; s Ministre de la (des) Solidarité(s)
Articles connexes : Ministère du Travail ; Ministère des Affaires sociales
v · m
Plus de 1 000 000 habitants Paris : Anne Hidalgo
Plus de 500 000 habitants
Plus de 200 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
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