Guillaume d'Ussel

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Guillaume d'Ussel
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Biographie
Naissance
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Dammartin-Marpain (Jura, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
Neckargerach (Reich allemand)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Guillaume Marie Fidèle d'UsselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Résistant, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Chef d'escadronVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Guillaume d'Ussel, né le à Marpain, mort en déportation le [1], est un membre de la Résistance intérieure française.

Biographie

Membre de la Famille d'Ussel, il est le fils de Jacques d'Ussel et d'Henriette d'Aligny. Fils d'officier, il suit l'exemple paternel en étudiant à Saint-Cyr, d'où il sort dans un rang honorable. En 1936, il épouse Yvonne de Galard Terraube, avec qui il a quatre enfants.

Il sert dans l'armée de pacification du Maroc, et en 1939, il est capitaine de cavalerie sur le front de France, dans la 1re Division Légère Mécanique. Au sein du 18e régiment de Dragons, il est à la tête d'un escadron de chars Somua S35. Ce régiment se distingue par les actions de ralentissements et de couverture de l'armée française en déroute dans le nord de la France. Blessé à Marœuil le 23 mai, il est évacué malgré ses protestations. Sa convalescence prend fin quand survient l'armistice de 1940. Il occupe alors un poste d'instructeur à l’École de Saint-Cyr, repliée à Aix-en-Provence, avant que l'Armée ne soit dissoute.

Il regagne alors Neuvic et entre dans la résistance, sous le pseudonyme de « Nicolo ». Sous les ordres de Raymond Faro, de Marius Guédin et de René Vaujour, il y organise l'Armée secrète. Il est arrêté à Brive lors de la rafle du . Torturé puis déporté, il meurt le au camp de concentration de Neckargerach, dépendant du camp de Struthof[2].

Un de ses compagnons d'infortune lui glisse dans la bouche un tube d'aspirine dans lequel il avait inscrit son nom, ce qui permit de l'identifier et de l'inhumer dans le caveau de famille à Neuvic d'Ussel. On peut lire le récit de son arrestation et de sa captivité sous la plume du grand poète américain William S. Merwin dans son ouvrage "Les fleurs de mai de Ventadourn" publié par les éditions Fanlac, traduction Luc de Goustine.

Notes et références

  1. « Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  2. Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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