Hercule-Philippe-Étienne de Baschi du Cayla

Cet article est une ébauche concernant un militaire et un homme politique français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Hercule-Philippe-Étienne de Baschi du Cayla
Fonction
Pair de France
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 78 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, officierVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Arme
Grade militaire
Archives conservées par
Sépulture du comte du Cayla, de son épouse née Didier et de leur fille Catherine-Élisabeth-Philippine, à l'ancien cimetière de Courbevoie.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Hercule-Philippe-Étienne de Baschi, comte du Cayla ( à Montpellier - à Paris[2]), chevalier de l'ordre de Saint Louis, est un général et homme politique français.Colonel en second du régiment de Bourbon dragons, maréchal de camp en 1788

Biographie

Maréchal de camp dans les armées du roi, il émigra à la Révolution, servit dans l'armée des princes et rentra en France avec les Bourbons. Il fut promu lieutenant-général le et nommé pair de France le . Il vota la mort lors du procès du maréchal Ney.

Gentilhomme de la chambre du roi, il prit sa retraite militaire le .

Marié à sa cousine Élisabeth-Suzanne de Jaucourt des Preuilles, sœur du ministre François de Jaucourt et dame pour accompagner la comtesse de Provence, il est le père d'Achille de Baschi du Cayla. Il épousa en secondes noces Catherine Didier, veuve du marquis Maximilien-Claude-Joseph de Choiseul-Meuse, dont il avait eu une fille hors mariage, Philippine (1801-1877), et reconnue après le mariage de ses parents. Elle fut en procès contre son demi-frère pour la succession de leur père[3], et demeura dans sa jeunesse au château de Bécon acheté par son père en 1818. Elle resta célibataire. Elle légua toute sa fortune à la ville de Courbevoie et à l'hospice de vieillards, dit hospice du Cayla, qu'elle avait fondé. Un square de Courbevoie lui rend hommage.

Franc-maçonnerie

Franc-maçon, il appartient à plusieurs loges maçonniques ; « La Candeur » en 1775, « Le Contrat social » de 1779-1789. Il fait partie de la Société Olympique en 1786[4].

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Paris, État civil reconstitué, vue 36/51.
  3. Cour de Cassation
  4. Le Bihan, Alain. Loges et Chapitres de la Grande Loge et du Grand Orient. Paris, 1967.

Sources

Articles connexes

  • icône décorative Portail de l’Armée française
  • icône décorative Portail du royaume de France
  • icône décorative Portail de la politique française