Jacques de Nisibe

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Jacques de Nisibe
Reliquaire de la tête de saint Jacques de Nisibe conservé au musée de la cathédrale de Hildesheim (après 1367)
Fonction
Évêque
Biographie
Naissance
NusaybinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
NusaybinVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Empire romainVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PrêtreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Étape de canonisation
ThaumaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Fête
12 maiVoir et modifier les données sur Wikidata
Tombe de Jacques de Nisibe dans la crypte de la basilique qui porte son nom à Nisibe.

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Jacques de Nisibe ou Jacob de Nisibe (mort en 338, peut-être le [1]) est un ascète chrétien brouteur et un des premiers évêques de Nisibe du IVe siècle. Il est vénéré comme saint par plusieurs Églises chrétiennes.

Biographie

Jacques est né à Nisibe, ville située aux confins des empires romain et perse, passée plusieurs fois de l'une à l'autre domination, située aujourd'hui dans le sud-est de la Turquie.

Il se retire dans le désert comme ermite brouteur[2] avant que la communauté chrétienne de sa ville ne l'élise comme évêque vers 308. L'Empire romain connaît alors une vague de répression contre les chrétiens qui se termine par la promulgation par l'empereur Galère d'un édit de tolérance en 311. C'est en sa qualité d'évêque qu'il assiste au concile de Nicée en 325, puis se signale par son opposition à l'arianisme dans les débats sur la divinité de Jésus-Christ.

Il serait à l'origine de l'École théologique de Nisibe, dont saint Éphrem le Syrien sera le plus célèbre représentant.

D'après Éphrem le Syrien, saint Jacques de Nisibe se serait illustré « par ses prières » lors du premier siège de Nisibe par le roi des Perses Shapur II, en 337. Il serait mort pendant ce siège le [1].

Vénération

Des reliques de Jacques de Nisibe sont conservées à Édesse. Sa mémoire, rappelée au martyrologe romain le , est célébrée le dans l'Église orthodoxe et le et le par les chrétiens de l’Église syriaque et l'Église apostolique arménienne.

Notes et références

  1. a et b Philip R. Amidon, Philostorgius : church history, Society of Biblical Lit, , 284 p. (ISBN 978-1-58983-215-2, présentation en ligne)
  2. Andrew Jotischky, A hermit's cookbook: monks, food and fasting in the Middle Ages, Continuum, (ISBN 978-0-8264-2393-1)

Liens externes

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