Jean Marcillac

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Jean Marcillac

Données clés
Nom de naissance	Jean Auguste Antoine Jeannin
Naissance	16 octobre 1902 Paris (France)
Décès	14 août 1996 (à 93 ans) Vernon
Activité principale	Romancier, journaliste
Distinctions	Prix du Quai des Orfèvres 1959 Prix du roman d'aventures 1966

Auteur
Langue d’écriture	Français
Genres	Roman policier

Œuvres principales

On ne tue pas pour s'amuser

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Jean Marcillac, pseudonyme^[1] de Jean Jeannin^[2], né à Paris 1^er le 16 octobre 1902 et mort le 14 août 1996 à Vernon (Eure)^[3]^,^[4], est un écrivain, journaliste, historien, homme de radio, scénariste, dialoguiste, acteur et producteur de films français.

Biographie

Jean Marcillac, avant tout connu pour être un auteur de romans policiers, avec sa figure centrale de Nick Carter, et ayant obtenu en 1959 le prix du Quai des Orfèvres pour son roman On ne tue pas pour s'amuser, fut aussi un homme de radio (ayant notamment travaillé à Europe 1) et un journaliste.

Chef de publicité pour une entreprise américaine avant l'entrée en guerre, Jean Marcillac devient ensuite scénariste, dialoguiste, acteur, producteur et réalisateur de cinéma, fréquentant notamment Henri-Georges Clouzot, Roger Dallier, Georges Folgoas ou encore Daniel Rivière. Il adaptera en particulier deux de ses romans policiers.

En tant qu'homme de lettres engagé il publie, en pleine effervescence des événements de mai 1968, un Dictionnaire français-argot, aux éditions de la Pensée moderne, illustré par le caricaturiste Jean Sennep.

Enfin Jean Marcillac est aussi un historien français, très peu reconnu, ayant notamment travaillé aux éditions Historama et aux éditions Famot, à Genève. Ces dernières, alors dirigées par l'ancien résistant trotskiste Albert Demazière, ont notamment publié une remarquable petite synthèse de Marcillac sur la vie à Sparte durant l'Antiquité.

Œuvres

Publications

Romans

Bourrel connaît la Musique
Injustice est faite, coll. « Le Gibet », Robert Laffont, 1955
Nick Carter contre le Crime
Nick Carter et les Espions
Nick Carter Justicier
Nick Carter va tout casser, coll. « Espionnage », Arabesque, 1965
On ne tue pas pour s'amuser, coll. « Le point d'interrogation », Hachette, 1959, prix du Quai des Orfèvres 1959
Tapis vert et Tentures noires, Le Masque, Champs-Élysées, 1966, prix du roman d'aventures 1966

Nouvelles

Colin-Maillard
Témoin dans la Nuit
Une Étoile dans la Brume

Histoire

Les Égaux Spartiates, Genève, Famot, 1975
Les Grands Espions de la Seconde Guerre mondiale (collectif), Genève, 1974

Cinéma

Scénariste

1957 : Alerte aux Canaries d'André Roy
1964 : Nick Carter va tout casser de Henri Decoin
1973 : La Brigade en folie de Philippe Clair
1980 : La Petite Valise de Roger Dallier (téléfilm)

Acteur

1974 : Le Chien des Baskerville de Georges Folgoas
1974 : Nick Carter détective de Georges Folgoas

Théâtre

1974 : Au théâtre ce soir : Nick Carter détective de Jean Marcillac, mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny

Notes et références

↑ « Marcillac » est un pseudonyme qu'il a emprunté à la ville du même nom en Aveyron :

« […] Je cherchais un pseudonyme et ce n'est pas toujours facile à trouver.
Au hasard d'un voyage qui devait me conduire à Rodez, j'ai traversé un petit pays : Marcillac.
Le paysage était beau, le nom sonnait joliment. J'ai pris aussitôt une décision : à partir de cet instant je m'appellerai Jean Marcillac. Ce nom m'a suivi partout et il est devenu le mien. C'est là mon premier geste d'"Aveyronnais". […] Je ne suis jamais revenu à Marcillac et je le regrette. Je retournerais là-bas avec plaisir, car ce village m'a porté chance. Parfois, lorsque je suis las du bruit, je songe à aller finir mes jours dans ce pays tranquille où je pourrais manger, me reposer et me livrer aux joies de la pêche. »

— Interview du Midi-Libre, 11 décembre 1959
↑ Who's who in France, édition 1989-1990, p. 1083.
↑ Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance n^o 1/705/1902, avec mention marginale du décès (consulté le 21 juin 2012).
↑ Voir sur histoire-du-polar.com.

Liens externes

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v · m Lauréats du prix du roman d'aventures
1930-1939	Pierre Véry (1930) Stanislas-André Steeman (1931) Jean-Toussaint Samat (1932) Simone d'Érigny (1933) Jean Bommart (1934) Pierre-André Fernic (1935) Yves Dartois (1936) Pierre Nord (1937) Pierre Boileau (1938) Pierre Apestéguy (1939)
1946-1960	René Guillot (1946) Armand Ziwès et Erik J. Certön (1947) Thomas Narcejac (1948) Henri David (1949) Yves Dermèze (1950) Olivier Séchan et Igor B. Maslowski (1951) Jean Kéry (1952) Ray Lasuye (1953) Maurice Bastide et Maurice-Charles Renard (ex æquo) (1954) Émile Pagès (1955) Paul Alexandre et Maurice Roland (1956) Jacques Chabannes (1957) Charles Exbrayat (1958) Jacques Ouvard (1959) Robert Bruyez (1960)
1961-1975	André Benzimra (1961) Pierre Caillet (1962) Pierre Jardin (1963) Henri Lapierre (1964) André Picot (1965) Jean Marcillac (1966) Maurice Ellabert (1967) Raymond Blanc (1968) Mauri Sariola (1969) Denis Lacombe (1970) André Saint-Briac (1971) Jean Bonnefond (1972) Max Nicet (1973) Claude Marais (1974) Hélène de Monaghan (1975)
1976-2000	Loup Durand (1976) Gilbert Picard (1977) Paul Kinnet (1978) Pierre Salva (1979) Michel Guibert (1980) Catherine Arley (1981) Ruth Rendell (1982) June Thomson (1983) Alexandre Terrel (1984) Bachellerie (1985) Michel Grisolia (1986) Peter Lovesey (1987) Paul Halter (1988) Shizuko Natsuki (1989) Stuart M. Kaminsky (1990) Reginald Hill (1991) Patricia Cornwell (1992) Philip Kerr (1993) Serge Brussolo (1994) Lynda La Plante (1995) Walter Satterthwait (1996) Nevada Barr (1997) Val McDermid (1998) Florence Bouhier (1999) Penny Mickelbury (2000)
depuis 2001	Jean-Pierre Andrevon (2001) Jean-Luc Bizien (2002) Bertrand Puard (2003) Rebecca Rothenberg (2004) Stephen Frey (2005) Greg Rucka (2006) Philippe Kleinmann et Sigolène Vinson (2007) Jacques Milliez (2008) Larif Marsik (2009) David Agrech (2010) Patrick Weber (2011) Patricia Parry (2012) C. M. Veaute (2013) Charles Haquet (2014) Mathias Bernardi (2015) Patrick Tringale (2016) Laurence Gavron (2017) Serge Brussolo (2018) Jean Ely Chab (2019) Jean-Christophe Portes (2020)