Jeanne-Agnès Ayadokoun

Jeanne-Agnès Ayadokoun
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Juge d'instruction
depuis
Professeure d’université (d)
École nationale d'administration et de magistrature
Membre (d)
Conseil supérieur de la magistrature
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (70 ans)
Nom de naissance
Jeanne-Agnès Ayaba Mahougbé AyadokounVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
MagistrateVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
École nationale d'administration et de magistratureVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Conseil supérieur de la magistratureVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jeanne-Agnès Ayaba Mahougbé Ayadokoun, née le , est une magistrate béninoise œuvrant pour l'amélioration des droits des femmes dans le domaine d’héritages des biens immobiliers en particulier.

Elle est membre du Conseil supérieur de la magistrature du Bénin ainsi que de plusieurs associations nationaux et internationaux. Elle préside la section béninoise de l'Association internationale des femmes juges.

Biographie

Enfance et formations

Jeanne-Agnès Ayadokoun est née le 13 mai 1954[1]. Elle obtient une maîtrise en sciences juridiques en 1981 à l’Université d’Abomey-Calavi. Elle effectue l'année d'après un stage académique en magistrature au Centre de Formation Administrative et de Perfectionnement de Cotonou. Puis en 1983, un stage de perfectionnement en magistrature à la section internationale de l’École Nationale de Magistrature de Paris[2].

Elle obtient en 2000, un diplôme d’études appliquées en droits de l’homme et démocratie à la chaire UNESCO à l’Université d’Abomey-Calavi[1].

Carrière

Jeanne-Agnès Ayadokoun commence sa carrière comme juge des biens au tribunal de première instance de Cotonou. En 1988, elle est juge d’instruction au tribunal de première instance de Porto-Novo sur une durée de deux ans. Elle est ensuite, en 1990, présidente du tribunal de première instance de Porto-Novo. En 1997, elle occupe le poste de conseiller à la cour d’appel de Cotonou[3], et préside pendant deux ans la chambre d’accusation. Dans les années 1999, elle est présidente de la première chambre de droit traditionnel à la cour d’appel de Cotonou. Puis en 2001, conseillère à la cour Suprême[1].

Elle enseigne la procédure de droit civil local à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature à l’Université d’Abomey-Calavi[1].

Admise par un décret en 2014 à faire valoir ses droits de pensions de retraites, ayant atteint ses 60 ans[4]. En 2018, elle est nommée inspectrice à l'inspection générale des services juridiques[5],[6].

Jeanne-Agnès Ayadokoun œuvre pour l'amélioration des droits des femmes, en particulier dans le domaine d’héritages des biens immobiliers[7]. Elle est membre du Conseil supérieur de la magistrature du Bénin[1].

Vie associative

Jeanne-Agnès Ayadokoun a été simultanément secrétaire adjointe aux affaires sociales du syndicat des magistrats du Bénin et secrétaire aux affaires sociales de l’Union Nationale des Magistrats du Bénin (UNAMAB). Au bureau de l'Unamab, elle est Secrétaire chargée de la formation professionnelle. Elle préside la section béninoise de l’Association internationale des femmes juges[1].

Notes et références

  1. a b c d e et f Claire Houngan Ayémonna et Association Internationale des Femmes Juges. Section Béninoise, Femmes juges du Bénin : visages et contribution à l'évolution du droit, AIFJ-Bénin, (ISBN 978-99919-66-68-7 et 99919-66-68-4, OCLC 318921647, lire en ligne)
  2. « Femmes juges au Bénin : Visages et contribution à l'évolution du droit », sur docplayer.fr (consulté le )
  3. Decentralisation et chefferie traditionnelle, Konrad Adenauer Stiftung, (lire en ligne)
  4. « Décret N° 2014-350 du 02 juin 2014 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  5. « Compte Rendu du Conseil des Ministres du 21 Février 2018 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  6. Judicaël Zohoun, « Le compte rendu du Conseil des Ministres du 21 février 2018 », sur www.24haubenin.info, (consulté le )
  7. (en) Gretchen Bauer et Josephine Dawuni, Gender and the Judiciary in Africa: From Obscurity to Parity?, Routledge, (ISBN 978-1-317-51649-1, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Claire Houngan Ayémonna et Association Internationale des Femmes Juges. Section Béninoise, Femmes juges du Bénin : visages et contribution à l'évolution du droit, AIFJ-Bénin, (ISBN 978-99919-66-68-7 et 99919-66-68-4, OCLC 318921647, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Gretchen Bauer, Gender and the Judiciary in Africa., Taylor and Francis, (ISBN 1-317-51649-4 et 978-1-317-51649-1, OCLC 928999477, lire en ligne)
  • Benin. Cour suprême et Benin. Cour d'appel (Cotonou), Jurisprudence beninoise: recueil d'arrêts de la Cour suprême et des cours d'appel de Cotonou et Parakou, Numéro 3, Impr. Nounagnon & Fils., (OCLC 659140160), p. 104,107
  • icône décorative Portail du travail et des métiers
  • icône décorative Portail du droit
  • icône décorative Portail du Bénin