Karl Friedrich Schinkel

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Karl Friedrich Schinkel
Schinkel en 1836.
Naissance

Neuruppin
Décès
(à 60 ans)
Berlin
Sépulture
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Prussienne
Activités
Architecte, maitre d'œuvre, artiste graphique, professeur d'université, peintre, urbaniste, dessinateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Maîtres
Mouvement
Influencé par
Père
Conjoint
Susan Berger
Enfant
Elisabeth von Wolzogen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

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Karl Friedrich Schinkel, né le à Neuruppin (marche de Brandebourg) et mort le à Berlin, est un architecte et peintre prussien.

Il a profondément marqué le néoclassicisme en Prusse, puis le style romantique ou néogothique.

Biographie

Karl Friedrich Schinkel est le fils de Johann Christoph Schinkel et Dorothea Schinkel. En 1787, Schinkel perd son père dans un incendie à Neuruppin. En 1798, il quitte le lycée et part à Berlin où il devient l’élève et un ami intime de Friedrich Gilly et de son père David.

En 1803, il entreprend son premier voyage en Italie. À son retour à Berlin, la ville est occupée par les troupes de Napoléon. Il commence alors à travailler en tant que peintre. Après la défaite de la France, Schinkel est responsable du cabinet de construction prussien à partir de 1815. Sa fonction consiste à transformer Berlin en une capitale représentative de la Prusse et à mener à bien différents projets à travers tout le territoire prussien de la Rhénanie à l’ouest jusqu’à Kœnigsberg à l’est.

Karl Friedrich Schinkel est enterré au cimetière de Dorotheenstadt à Berlin.

Œuvre

Le style de Karl Friedrich Schinkel dans sa période la plus productive est marqué par un retour à l’architecture grecque classique, peut-être une tentative de s'écarter du style romain des occupants français. Ses bâtiments les plus célèbres se trouvent à Berlin et dans ses alentours. Parmi ceux-ci, on peut noter à Berlin le Konzerthaus (1819-1821), sur la Gendarmenmarkt, qui remplace l'ancien théâtre détruit après un incendie et l’Altes Museum sur l’île aux Musées (1823-1830).

L’importance de Schinkel ne réside pas seulement dans ses réalisations architecturales, mais aussi dans son travail théorique. Ses idées apparaissent clairement dans certains projets non réalisés comme la transformation en palais de l’acropole d'Athènes pour y abriter la royauté dans une Grèce nouvellement libérée du joug turc, ou l’aménagement du palais d'Oreanda en Crimée. Ces plans peuvent être étudiés dans sa Sammlung architektonischer Entwürfe (collection d'ébauches architecturales de 1820 à 1837) et dans ses Werke der höheren Baukunst (1840-1842 ; 1845-1846).

Certains pensent que les circonstances politiques (occupation française et dépendance vis-à-vis de rois prussiens parfois incapables) empêchèrent Schinkel de déployer tout son potentiel et le talent que ses schémas laissaient présager.

À côté de ses nombreux bâtiments, Schinkel réalisa aussi des œuvres en tant que peintre, créateur de décors théâtraux et architecte d'intérieur. Il officiait aussi en tant qu'expert (il fit plusieurs rapports pour la cathédrale de Cologne — le Kölner Dom — avec l'aide du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse qui finança ses projets). Par la suite Schinkel évolue vers un style néoromantique inspiré du Moyen Âge anglais et Peter Joseph Lenné, qu'il a connu en 1818, collabore avec lui pour la création de parcs romantiques autour de ses constructions. Il eut pour élève Friedrich Hitzig.

Réalisations architecturales

Bâtiments et constructions majeures

Altes Museum à Berlin, avec son imposante colonnade ionique.
Église Saint-Nicolas de Potsdam.

Peintures

  • Berlin, Alte Nationalgalerie :
    • Le Matin, 1813, huile sur toile.
    • Cathédrale gothique au bord de l'eau, 1813, huile sur toile, 80 × 106 cm[1]
    • Cité médiévale au bord d'un fleuve, 1815, huile sur toile.
    • Rives de la Spree près de Stralau, 1817, huile sur toile.
    • L'Arche de pierre [Das Felsentor], 1818, huile sur toile.
  • Berlin, Gemäldegalerie :
  • Quelques œuvres
  • Le Matin (1813).
    Le Matin (1813).
  • Cathédrale gothique au bord de l'eau (1813).
    Cathédrale gothique au bord de l'eau (1813).
  • Cité médiévale au bord d'un fleuve (1815).
    Cité médiévale au bord d'un fleuve (1815).
  • Les Rives de la Spree près de Stralau (1817).
    Les Rives de la Spree près de Stralau (1817).
  • L'Arche de pierre (1818).
    L'Arche de pierre (1818).

Divers

  • Schinkel a réalisé le dessin définitif de la Croix de fer (décoration militaire) établie par le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse en 1813 et qui est toujours le symbole de l'armée allemande actuelle (Bundeswehr).

Bibliographie

  • Andreas Beyer (de) Karl Friedrich Schinkel in Paris. In: Interferenzen/Interférences. Deutschland Frankreich. Architektur 1800–2000. Hrsg. von Jean-Louis Cohen und Hartmut Frank, Ernst Wasmuth Verlag Tübingen-Berlin, 2013 (ISBN 978-3-8030-0770-4), S. 104–111.
  • Peter Betthausen: Karl Friedrich Schinkel. Henschelverlag Kunst und Gesellschaft, Berlin 1983.
  • Helmut Börsch-Supan: Karl Friedrich Schinkel. Bild-Erfindungen (Karl Friedrich Schinkel Lebenswerk, hrsg. von Helmut Börsch-Supan und Gottfried Riemann Band 20). Deutscher Kunstverlag, München/Berlin 2007 (ISBN 978-3-422-06672-4)
  • Joachim Fest: Architekt einer Übergangsepoche. Karl Friedrich Schinkel. In: Aufgehobene Vergangenheit. Portraits und Betrachtungen. dtv, München 1993, S. 172–193.
  • Theodor Fontane: Karl Friedrich Schinkel. In: Wanderungen durch die Mark Brandenburg (de) – Erster Teil: Die Grafschaft Ruppin. Berlin 1892.
  • Franz Theodor Kugler: Karl Friedrich Schinkel. Eine Charakteristik seiner künstlerischen Wirksamkeit. Gropius, Berlin 1842 (MDZ München, UB Heidelberg), Zentral- und Landesbibliothek Berlin, abgerufen 23. Februar 2021.
  • Hans-Joachim Kunst (de): Gotikrezeption bei Kaspar David Friedrich und Karl Friedrich Schinkel. In: Melanie Ehler, Matthias Müller (Hrsg.): Schinkel und seine Schüler. Helms, Schwerin 2004 (ISBN 978-3-935749-34-3).
  • Werner Lorenz: „Architectur ist Construction“. Schinkel und Borsig als Baukonstrukteure. In: Technikgeschichte, Bd. 61 (1994), H. 4, S. 313–328.
  • Heinz Ohff: Karl Friedrich Schinkel. Edition Jaron, Berlin 2003 (ISBN 3-89773-122-3).
  • Heinz Ohff: Karl Friedrich Schinkel oder Die Schönheit in Preußen. Piper, München 2000 (ISBN 3-492-22965-4).
  • Goerd Peschken: Das architektonische Lehrbuch. Deutscher Kunstverlag, Berlin 1979; 2. Auflage 2001 (Im Format leicht verkleinerter Nachdruck der Ausgabe von 1979) (ISBN 978-3-422-06329-7) (Habilitationsschrift TU Berlin 1974, 184 Seiten).
  • Fritz Stahl: Karl Friedrich Schinkel. Wasmuth, Berlin 1911 (Berliner Architekturwelt. Sonderheft 10).
  • Christoph von Wolzogen (de): Karl Friedrich Schinkel – Unter dem bestirnten Himmel. Biographie. Band 1: Textband, 483 S., Band 2: Kommentar und Register, 392 S. Edition Fichter, Frankfurt 2016 (ISBN 978-3-943856-33-0).
  • Hermann Ziller (de): Schinkel. Knackfuß Künstler-Monographien XXVIII. Velhagen & Klasing, Bielefeld und Leipzig 1897.

Notes et références

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  1. (de) « Cathédrale, Berlin », sur Gemâldegalerie, Berlin (consulté le ).

Annexes

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  • Karl Friedrich Schinkel, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

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    • Académie des arts de Berlin
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