Oghul Qaïmich

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Oghul Qaïmich
Fonction
Khagan de l'empire mongol
Empire mongol
-
Biographie
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom posthume
钦淑皇后Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
KhatunVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Khoja (d)
Naqu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Oghul Qaïmich (mongol (écriture cyrillique) : Огул Каймиш), est une khatoun, épouse de Güyük, troisième khan suprême des Mongols, fils d'Ögedei et petit-fils de Gengis Khan. Elle est la régente de l'Empire mongol de 1248 à 1251[1].

Biographie

À la mort de Güyük en 1248, elle assuma la régence comme sa belle-mère Töregene l'avait fait entre la mort d'Ögedei en 1241 et l'élection de Güyük en 1246. Elle reçoit, en 1249, l'ambassade envoyée auprès de Güyük par le roi Louis IX et conduite par le dominicain André de Longjumeau[1].

Sa volonté de conserver le khanat suprême au sein de la lignée des Ögödeides (en proposant l'élection de son fils Qutcha ou son neveu Chiremon, désigné comme héritier par Ögedei lui-même[2]) se heurte à Batu, fils de l'aîné de Gengis Khan et fondateur de la Horde d'or, farouche ennemi de son clan. En 1251, le pouvoir suprême passa à la branche de Tolui, le quatrième et dernier fils de Gengis Khan et de Börte, avec l'élection de Möngke, soutenu par Batu. Oghul Qaïmich est mise à mort : Möngke la fait enfermer dans un sac puis noyer, comme le veut la tradition pour les personnes de haut rang.

Les Ögödéides, dont le fief était centré sur la Mongolie, sont par la suite totalement écartés du pouvoir impérial.

Annexes

Notes et références

  1. a et b (Ryan 2000, p. 407)
  2. Jean-Paul Roux, L'Asie centrale: Histoire et civilisations, Fayard, (ISBN 978-2-213-64064-8, lire en ligne)

Bibliographie

  • René Grousset, « Régence d’Oghoul Qaïmich », dans L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Éditions Payot, , 4e éd., 620 p. (lire en ligne), autre éditions : Payot Paris, 2001, 656 p., (ISBN 2-228-88130-9), (Première édition : Payot, 1939).
  • (en) James D. Ryan et Kristen Mossler Figg, « Mongol Khatuns », dans John Block Frieman, Trade, Travel, and Exploration in the Middle Ages: an Encyclopedia, Routledge, coll. « Garland Reference Library of the Humanities » (no 1899), (ISBN 0-8153-2003-5), p. 407

Article connexe

Liens externes

  • Généalogie
  • icône décorative Portail de la Mongolie
  • icône décorative Portail de la monarchie