Petite théorie des cordes

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En physique théorique, la petite théorie des cordes est une théorie non-locale et non-gravitationnelle en six dimensions d'espace-temps qui peut être obtenue comme une théorie effective vivant sur des NS5-branes dans la limite où la gravité découple. Les petites théories des cordes possèdent une symétrie de dualité T, comme leur « grande sœur » en dix dimensions, la théorie des cordes[1].

La dénomination « petite théorie des cordes » tire son origine[2] du constat que cette théorie possède beaucoup de caractéristiques communes avec la théorie des cordes habituelle[3] (dont bien évidemment la présence de cordes), mais ne contient pas de graviton et vit de surcroît dans un espace-temps de plus petite dimension. Autrement dit, le nombre de degrés de liberté y est apparemment plus petit[4].

Cette théorie est plus rarement appelée théorie des petites cordes. Dan Israël, par exemple, utilise la double terminologie dans sa thèse[5], mais Sylvain Ribault[6] semble être plus prudent.) Cette dénomination est problématique[7] car elle suggère des cordes de petite taille. On parlera alors plutôt de cordes courtes (et par opposition de cordes longues), qui ne sont pas l'objet de la petite théorie des cordes, mais peuvent cependant intervenir dans la description de certains aspects de la théorie des cordes en trois dimensions non sans lien avec le sujet[8], comme on peut le voir par exemple dans la discussion sur les cordes courtes/longues dans la thèse de D. Israël[9].

Articles connexes

  • Correspondance AdS/CFT
  • Brane
  • Dilaton

Liens externes

  • Dan Israël, Supercordes en espace-temps courbe et théories conformes (thèse de doctorat en physique théorique, université Paris VI), , 372 p. (HAL tel-00007152/document, présentation en ligne)
  • Sylvain Ribault, Cordes et D-branes dans les espaces-temps courbes (thèse de doctorat en physique théorique, École polytechnique, Paris), , 135 p. (arXiv hep-th/0309272)

Bibliographie

  • (en) Ofer Aharony, « A brief review of little string theories », Quantum Grav., vol. 17, no 5,‎ (DOI 10.1088/0264-9381/17/5/302, Bibcode 2000CQGra..17..929A, arXiv hep-th/9911147)
  • (en) Andrei Losev, Gregory Moore et Samson Shatashvili, « M&m's », Nucl. Phys. B, vol. 522,‎ , p. 105-124 (DOI 10.1016/S0550-3213(98)00262-4, arXiv hep-th/9707250v1)

Notes et références

  1. Aharony 2000.
  2. Aharony 2000, p. 1.
  3. Israël 2004, p. 174.
  4. Losev, Moore et Shatashvili 1997, p. 1.
  5. Israël 2004.
  6. Ribault 2003, p. viii.
  7. Bien évidemment le problème du sens est dissimulé dans la terminologie anglophone ambiguë little string theory dont le nom francisé dérive.
  8. La caractérisation du lien précis entre la petite théorie des cordes et la physique des longues cordes est d'ailleurs l'objet d'une recrudescence d'intérêt depuis 2017[réf. nécessaire] et continue d'être étudiée en 2019[réf. nécessaire].
  9. Israël 2004, p. 71,72.
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