Phare du cap Ferret

Phare du cap Ferret
Le phare du cap Ferret.
Localisation
Coordonnées
44° 38′ 45″ N, 1° 14′ 56″ O
Localisation
Histoire
Construction
1840 et 1947
Automatisation
1995
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (2009)
Gardienné
oui
Visiteurs
oui
Architecture
Hauteur
52 m
Hauteur focale
53 m ou 46 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
62 m
Marches
258Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Lanterne
Lampe halogène 1 000 W
Optique
Lentille tournante 4 panneaux 1/4
Focale 70 cm
Portée
22,5 milles (41,7 km)
Feux
Feu à éclats rouges, 5 s
Identifiants
ARLHS
FRA226Voir et modifier les données sur Wikidata
Amirauté
D1378Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
11495Voir et modifier les données sur Wikidata
MarineTraffic
1000006683Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
113-1560Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le phare du cap Ferret[a] est constitué d'une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines, la machinerie d'ascenseur et les logements.

Construit en 1840, il est détruit en 1944 sous l'Occupation. Reconstruit en 1947, il est automatisé en 1995.

Le phare a fait l’objet d’une inscription au registre des monuments historiques le [1].

Géographie

Le phare est bâti sur la presqu'île du cap Ferret (commune de Lège-Cap-Ferret) en Gironde (France) entre le bassin d'Arcachon et l'océan Atlantique.

Histoire

« Phare d'Arcachon », dans Les travaux publics de la France (1883).
Le phare depuis la plage (côté bassin).

Le premier phare du cap Ferret a été envisagé dès 1792. Il n'est construit que tardivement et mis en service en 1840. C'était une tour de 47,7 m pour une élévation de 51 m. L'électrification a lieu en 1929. En , avant de battre en retraite, les Allemands le font sauter[2].

Article détaillé : Blockhaus du phare du Cap Ferret.

Un blockhaus avait également été construit dans les jardins du phare. De nos jours, il se visite.

Un deuxième phare est rebâti rapidement et mis en service dès 1947 à la pointe de la presqu’île. L'inauguration a lieu le . Le nouveau phare reprend les plans de l'ancien. La tour est de 52,1 m pour une élévation de 62 m avec un feu à éclats rouges toutes les cinq secondes. La porte d'entrée, en avant-corps, est rehaussée d'un fronton reprenant les millésimes des mises en service (1840 et 1947) encadrant un bas-relief représentant un navire voguant sur la mer, où figure un poisson, et surmonté de l'étoile symbolisant le phare. Le hall d’accueil comporte une mosaïque du maître verrier Auguste Labouret (1871-1964) représentant le bassin d'Arcachon et la presqu'île du cap Ferret, ainsi que deux bustes : celui de l'ingénieur hydrographe Beautemps-Beaupré (1766-1854) et celui du physicien Augustin Fresnel (1788-1827), inventeur des lentilles portant son nom.

Visite

Le phare est ouvert à la visite. Un escalier de 258 marches permet d'accéder au sommet, d'où l'on découvre un panorama très étendu sur la presqu'île, le bassin d'Arcachon, les passes et l'océan.

Une exposition dans plusieurs salles annexes présente l'évolution de la topographie du bassin d'Arcachon et de ses abords, des cartes marines et des instruments de navigation. Dans le même bâtiment se trouve une boutique.

  • Vues du phare du cap Ferret
  • Le phare en février 2008.
    Le phare en .
  • Porte d'honneur et son fronton. À droite, l'entrée des visiteurs et la boutique.
    Porte d'honneur et son fronton. À droite, l'entrée des visiteurs et la boutique.
  • Intérieur.
    Intérieur.
  • Vue sommitale.
    Vue sommitale.

Le phare dans les arts

En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare du cap Ferret[3].

Notes et références

Notes

  1. Typographie correspondant à une dénomination descriptive.

Références

  1. Notice no PA33000114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : notice de l'inscription au registre des monuments historiques.
  2. Ragot 1992, p. 14-18.
  3. « Carnet de 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre prioritaire », sur laposte.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Jacques Ragot, La Presqu’île Lège Cap-Ferret : Évocation historique, vol. 1, La Teste, éditions de l’Equinoxe, coll. « Le temps retrouvé », , 87 p.

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Phare du Cap-Ferret, sur Wikimedia Commons
  • « Site du phare du Cap-Ferret : dont visite virtuelle à 360° au bas du phare dans le nouveau bâtiment d'accueil, vue du phare par un drone, etc. », sur phareducapferret.com (consulté le )
  • Notice no IA33001227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : notice du phare à l'inventaire général du patrimoine culturel ; dont historique de la construction du 1er phare et caractéristiques techniques des 2 phares successifs
  • Panoramas sphérique et cylindrique du phare

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
v · m
Communes
Sites
Histoire et traditions
Transports publics
Sports
v · m
Charente-Maritime
Gironde
Landes Phare de Contis
Pyrénées-Atlantiques
Phares de France :
  • Hauts-de-France
  • Normandie
  • Bretagne
  • Vendée
  • Côte méditerranéenne
  • Corse
  • Outre-Mer
  • icône décorative Portail des phares
  • icône décorative Portail de l’océan Atlantique
  • icône décorative Portail de la Gironde