Río Parapetí

Caractéristiques
Río Parapetí
Pont ferroviaire de la ligne Santa Cruz - Argentine franchissant le Río Parapetí à son passage par San Antonio
Longueur	473 km
Bassin	25 302 km²
Bassin collecteur	Amazone
Débit moyen	90 m³/s
Cours
Source	Cordillère des Andes
Confluence	Río Itonamas
Géographie
Pays traversés	Bolivie
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Le Río Parapetí est un cours d'eau de Bolivie et un contributeur du Río Itonamas qui appartient au bassin de l'Amazone par Río Guaporé et le Rio Madeira. Son bassin constitue la partie la plus au sud de l'immense réseau amazonien (6 112 000 km²).

Géographie

Le Río Parapetí a sa source dans les Andes, traverse le Chaco bolivien et se jette finalement dans la dépression des Bañados de Izozog. Là ses eaux abondantes se divisent en trois parties.

Une bonne partie s'évapore étant donné l'intensité de la chaleur dans cette partie du Chaco boréal donc tropical, et l'immensité de l'Izozog (6 200 km²).

Par temps de grandes crues, le río Parapetí alimente un émissaire de l'Izozog, le rio Quimome qui est un des formateurs du rio San Julian (ou Río San Miguel), lequel n'est autre que la portion supérieure du Río Itonamas appartenant au bassin du Río Guaporé, donc du Río Madeira. Il alimente aussi par infiltration la lagune Concepción qui se déverse aussi dans le rio San Julian-rio Itonamas.

Enfin une proportion importante de cet apport en eau à l'Izozog s'infiltre dans le sous-sol et alimente plus tard le bassin du Río Paraguay.

Les quantités infiltrées ont été estimées par la FAO à 2,5 km³ (ou milliards de m³) annuellement, soit plus ou moins 80 m³/s.

La superficie de son bassin est de 25 300 km². Si les Bañados de Izozog sont inclus, elle est de 61 903 km².

Le 17 septembre 2001, le Río Parapetí et l'Izozog ont été désignés en tant que site Ramsar^[1].

Notes et références

↑ (en) « Bañados del Izozog y el río Parapetí », sur Ramsar Sites Information Service (consulté le 6 mars 2015)

Source

(es) Site de la FAO concernant l'hydrologie de la Bolivie

Article connexe

Les Bañados de l'Izozog

v · m Affluent et (sous-affluents) de l’Amazone
moins de 10 000 km	Amazone
moins de 5 000 km	Juruá Madeira Purus
moins de 3 000 km	(Apaporís) (Beni) Caquetá Curaray (Grande) (Guaporé) (Iriri) Javari (Juruena) (Madre de Dios) (Mamoré) Marañón Napo Putumayo Rio Negro (São Manuel) Tapajós Ucayali (Vaupés) Xingu
moins de 1 000 km	(Acre) (Aguarico) (Apurímac) (Arinos) (Aripuanã) (Branco) (Caguán) (Cahuinari) (Envira) (Grajaú) (Huallaga) (Itonamas) Jari (Mantaro) (Morona) (Parapetí) (Pastaza) Santiago (Tapiche) (Tapauá) (Tarauacá) (Tigre) Trombetas (Urubamba)
moins de 500 km	(Abuná) (Canal de Casiquiare) (Chandless) (Curuá) (Gregório) (Iaco) (Ichilo) (Igara Paraná) (Inambari) (Manú) (Miriti Paraná) Nanay (Paraguá) (Piraí) (Puré) (Yacuma) (Yapacaní) (Yarí)
moins de 300 km	(Alto Madre de Dios) (Aquio) (Caine) (Caeté) (Cara Paraná) (Chapare) (Cupari) (Ene) (Guamuéz) (Heath) (Mecaya) (Orteguaza) (Perené) (Orthon) (San Miguel) (Sunsiya) (Tambo) (Xapuri)
moins de 100 km	(Breu)
longueur inconnue	(Amônea) (Cotingo) (Cotuhé) (Cuc) (Cuiari) (Culari) (Culuene) (Curapi) (Guayas) (Humaitá) (Içana) (Ireng) (Juruá-Mirim) (Jurupari) Matapi (Muru) (Rio Noucouru) (Paraná da Viúva) (Surumu) (Takutu) (Tejo) (Utcubamba) (Valparaíso)