Simone de Vaulchier du Deschaux
Pour les articles homonymes, voir Vaulchier et Deschaux.
Louise-Daria-Simone de Vaulchier du Deschaux
| Comtesse |
|---|
| Naissance |  Dole |
|---|---|
| Décès | |
| Activités | Peintre, chanoine |
Blason
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Louise Darie Simone de Vaulchier du Deschaux, plus couramment appelée Simone de Vaulchier du Deschaux (Dole, – Paris, ), est une noble française, ainsi qu'une peintre spécialisée dans les toiles religieuses.
Biographie
Simone de Vaulchier du Deschaux nait à Dole le 3 janvier 1779. Elle est la fille de Louis de Vaulchier du Deschaux[1] et de Marie Charlotte Félicitè Terrier de Montciel, sœur d'Antoine-Marie- René de Terrier de Monciel[2].
Comtesse et chanoinesse du chapitre de Saint-Anne de Munich[1],[5], elle étudie la peinture à Paris, où elle est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin[1],[5],[4],[6].
En 1817, deux de ses tableaux sont refusés au salon de l’Académie de peinture[4]. Cette même année, elle ouvre son propre salon[6] faubourg Saint-Honoré, où elle présente une douzaine de ses œuvres[4]. À cette époque, elle reverse le produit de ses quelques ventes aux pauvres[4],[6].
En 1819, elle retente sa chance à l'Académie et se dispute avec Guérin. Simone de Vauchier du Deschaux décide alors de se tourner vers la peinture religieuse, en répondant aux commandes de prêtres ou communautés religieuses[4].
Elle meurt à Paris le 19 avril 1834[1]. Elle ne fut jamais mariée[4].
Œuvre
D'après l'historienne Claude-Isabelle Brelot, Simone de Vaulchier du Deschaux aurait produit plus d'une soixantaine de toiles[4]. Son tableau le plus connu est La ville de Besançon implorant Saint-Prothade, situé à l'intérieur de l'église Saint-Pierre[1],[5],[4],[6],[7],[8]. La ville de Besançon y est personnifiée en une femme ayant ses propres traits[5].
On peut aussi citer, notamment : Le Sacrée Cœur, conservée au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon[1] ; mais aussi : L'Enfant prodigue située à l'église du Deschaux, et Le Martyre de saint Étienne à celle d'Arlay[1],[5].
Elle décore aussi les églises Saint-Eustache[5] et de l'Assomption de Paris[9].
Références
- ↑ a b c d e f et g Roche 1996, p. 478-479.
- ↑ « Généalogie de Marie Charlotte Félicitè TERRIER de MONTCIEL », sur Geneanet (consulté le )
- ↑ « Tableau : Vierge à l'Enfant ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté », sur Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté (consulté le )
- ↑ a b c d e f g h et i Claude-Isabelle Brelot, « Société d’émulation du Jura : Femme, noble et artiste : Simone de Vaulchier du Deschaux (1779-1834) », Le Jura Français, no 297, , p. 30-31 (lire en ligne)
- ↑ a b c d e et f Fourquet 1929, p. 315-316.
- ↑ a b c et d Weiss 1972, p. 163.
- ↑ A. Laurens, Annuaire statistique du département du Doubs, Besançon, (lire en ligne), p. 268
- ↑ Alexandre Guénard, Besançon, description historique des monuments et établissements publics de cette ville, Mme Baudin, (lire en ligne), p. 83
- ↑ Weiss 1972, p. 236.
Bibliographie
- Émile Fourquet, Les hommes célèbres et les personnalités marquantes de Franche-Comté : du IVe siècle à nos jours, Éditions Sequania, (lire en ligne), « VAULCHIER du DESCHAUX (Louise-Daria-Simone de) »
- Charles Weiss, Journal 1815-1822, Université de Franche-Comté, (lire en ligne)
- [Roche 1996] Max Roche, « VAULCHIER du DESCHAUX Louise Darie Simone de (1779-1834) », dans Max Roche et Michel Vernus (dir.), Dictionnaire biographique de département du Doubs, Arts et littérature S.A.R.L., (ISBN 2912351-00-6).
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts
: - Bénézit
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