Tarsila do Amaral

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Tarsila do Amaral
Tarsila do Amaral en 1925.
Naissance

São Paulo, Brésil
Décès
(à 86 ans)
São Paulo, Brésil
Sépulture
Autres noms
Tarsila
Nationalité
Brésilienne
Activité
Artiste peintre
Formation
Mouvement
Conjoint
Oswald de Andrade (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.tarsiladoamaral.com.brVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Urutu, 1928

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Tarsila do Amaral aussi connue sous le nom Tarsila, née le à Capivari[1] (Brésil) et morte le à São Paulo (Brésil), est une artiste peintre brésilienne.

Représentative du courant du modernisme brésilien, elle est membre du groupe des Cinq (pt) aux côtés d'Anita Malfatti, de Menotti Del Picchia, d'Oswald de Andrade et de Mário de Andrade.

Biographie

Tarsila do Amaral naît en 1886 dans une riche famille bourgeoise de producteurs de café de la région de São Paulo et elle grandit en apprenant le français. Elle suit l'enseignement académique de Pedro Alexandrino Borges (pt), avant de partir, à 30 ans, en 1920 à Paris pour s'inscrire à l'Académie Julian. Elle y suit les cours des artistes Fernand Léger, Albert Gleizes et André Lhote[2].

Lors de son séjour à l'étranger, la scène artistique brésilienne se transforme. Sa nouvelle modernité est exprimée lors de la Semaine d'art moderne de 1922 où sont organisées des présentations et des expositions en commémoration du centième anniversaire de l'indépendance du Brésil[2]. Ce festival marque la rupture des artistes brésiliens avec l'art académique[3].

Lorsqu'elle revient dans son pays natal, elle est particulièrement inspirée par cette nouvelle vague et intègre O grupo dos cinco, le groupe des cinq, dont font partie Anita Malfatti, Oswald et Mário de Andrade, Menotti del Picchia. Basés à Sao Paulo, ils portent le mouvement moderniste[4].

Sa production est la plus féconde entre 1923 à 1929, mais son succès fut limité, car les débuts du surréalisme attiraient toutes les attentions du public. Elle est la seule artiste latino-américaine à participer en 1928 et 1929 au Salon des vrais indépendants. En , elle participe au Salon des surindépendants[5] Puis elle se tourne vers le Parti communiste et l'art réaliste et ce n'est que beaucoup plus tard, vers sa vieillesse, qu'elle reviendra à l'imagination et aux fantasmes.

Deux expositions consacrées à cette artiste se sont tenues à Paris, la première en 1926 et la seconde en 2006 à la Maison de l'Amérique latine. Selon Paulo Herkenhoff, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rio de Janeiro, elle est le « baromètre de la société brésilienne des premières décennies du XXe siècle[réf. nécessaire]. »

Œuvre

Elle développe peu à peu un style particulier et coloré, mêlant sa culture brésilienne avec les techniques apprises à Paris comme les dessins préparatoires et la mise en valeur des compositions. Elle va présenter des toiles invitant à l'imagination et à la rêverie.

Liste d'œuvres

  • Rio de Janeiro, paysage[réf. nécessaire]
  • A cuca, 1924, musée de Grenoble[6]
  • Sao Paulo, 1924, Pinacothèque de l’Etat de Sao Paulo[4],
  • O mamoeiro, scène de la vie quotidienne[réf. nécessaire]
  • A Negra a Sol poente[réf. nécessaire]
  • Manteau rouge, autoportrait, 1923, huile sur toile, 73 × 60 cm[réf. nécessaire]
  • Carnaval à Madureira, 1924, huile sur toile, 76 × 65 cm[réf. nécessaire]
  • Urutu, 1928, huile sur toile, 60,5 × 72,5 cm[réf. nécessaire]
  • Abaporu, 1928, Collection MALBA, Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires[4]
  • Chapèu azul, 1922[réf. nécessaire]

Hommages

  • Depuis 2008, un cratère de la planète Mercure est nommé Amaral en son honneur[7].

Notes et références

  1. (en) Phoebe Farris (en), Women artists of color : a bio-critical sourcebook to 20th century artists in the Americas, Westport, Greenwood Press, , 496 p. (ISBN 0-313-30374-6 et 978-0-313-30374-6, OCLC 40193578, lire en ligne), p. 128
  2. a et b (en) « Tarsila do Amaral »
  3. (en) « Tarsila do Amaral | Biography, Art, Paintings, & Facts | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
  4. a b et c « Tarsila do Amaral », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le )
  5. Stéphanie d'Alessandro, Luis Péréz Oramas, Tarsila do Amaral, Yale University Press, 2017, p. 128 et 182.
  6. « Notice - Base en ligne », sur www.navigart.fr (consulté le )
  7. « Planetary Names: Crater, craters: Amaral on Mercury », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )

Liens externes

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