Vies arides

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer ().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Sécheresse (homonymie).

Vies arides
Titre original
(pt-BR) Vidas SecasVoir et modifier les données sur Wikidata
Formats
Roman
Œuvre créative (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Auteur
Graciliano RamosVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre
RégionalismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sujets
Pauvreté, sertão, sécheresseVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages
Fabiano (d)
Sinha Vitória (d)
Filho mais velho (d)
Filho mais novo (d)
Baleia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Date de création
Voir et modifier les données sur Wikidata
Date de parution
Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Œuvre dérivée
SécheresseVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Vies arides (Vidas Secas), précédemment édité sous le titre Sécheresse, est le sixième roman de l’écrivain brésilien Graciliano Ramos et est paru en 1938. Le roman, composé de treize chapitres, raconte l’histoire d’une famille de cinq personnes et de leur chien qui vivent dans la pauvreté et la sécheresse du sertão brésilien.

Il fut adapté au cinéma en 1963 par Nelson Pereira dos Santos.

Résumé

Fabiano, un habitant du Sertão brésilien, et Sinhá Vitória, une femme au foyer, ainsi que leurs deux enfants et leurs animaux de compagnie, un perroquet et une chienne, racontent leurs difficultés à vivre dans la grande sècheresse et l’oppression sociale de la région nord-est du Brésil. Durant leur grand voyage dans le sertão brésilien, une famine oblige la famille à tuer leur perroquet pour se nourrir. Plus tard, alors qu'ils viennent de trouver une ferme où s'installer, Fabiano est arrêté par des soldats de la région, qui lui prennent son argent. Un jour, alors que s'abat une grosse pluie, synonyme de l'arrivée de l'hiver dans le sertão, toute la famille se rejoint dans leur maison pour partager des histoires, réelles ou fictives. Fabiano se montre comme un homme admirable pour son plus jeune fils, mais son fils ainé ne lui fait pas confiance. Après quelques jours sans bouger, la chienne, Baleine, est tuée par Fabiano, sans l'approbation de ses enfants. Une fois morte, Baleine reste dans les pensées et les rêves de Fabiano pour lui donner des conseils.

Le thème central de "Vies arides" est de dénoncer les difficultés des habitants du sertão brésilien. Grâce à l'utilisation du discours indirect, l'auteur propose une introspectif dans la tête de chacune des personnages. Le roman a un caractère cyclique : l'histoire peut être lue et comprise sans suivre l’ordre original du livre et le premier chapitre pourrait être une « continuation » du dernier chapitre, illustrant le cycle de la pauvreté au Sertão.

Personnages

Les protagonistes de l’histoire sont Fabiano, Sinhá Vitória, leur fils ainé, leur cadet et leur chienne Baleia ou Baleine. Le couple, Fabiano et Sinhá Vitória, sont la représentation du fil conducteur qui connecte les chapitres.

Fabiano

Il est toujours fidèle à ses activités de cangaceiro, sorte d'extension de son animal, et complètement adapté aux vêtements au cuir. Il garde en soi la fierté de vivre dans la sécheresse et de faire partie du paysage, comme une forme de résistance. Parfois il se doute qu'il est simplement un outil de la ferme, qui pourrait être facilement substituer. Du fait de sa faible éducation, Fabiano a de grandes difficultés de s’exprimer : ainsi, parfois, il se sent comme un animal « Tu es une bête, Fabiano », tandis que d'autres fois, il se considère comme un homme, capable de prendre des décisions, « Tu es une personne, Fabiano ».

Sinhá Vitória

Elle a une facilité à s’adapter aux pires situations de la vie, mais a aussi une grande peur de la sécheresse. Plus sage que Fabiano, mais elle aussi sans études, elle tente de prévenir son mari face aux mensonges et à la triche. Elle a de l’admiration pour Seu Tomás, un homme qui sait lire et qui possède un lit en cuir. Sinhá Vitória est consciente de sa réalité, mais rêve d'un plus grand confort et fait des plans sur un futur incertain. Son grand rêve est de déménager vers une grande ville où ses enfants pourront étudier et apprendre des choses « difficiles et nécessaires ».

Les enfants

Ils n’ont pas de nom dans l’histoire, ce qui est représentatif des habitants de la région à cette époque. Le plus jeune garçon admire son père quand il galope et essaye de l'imiter. Le fils ainé n’aime pas la vie auprès des bêtes, et est considéré comme le plus intellectuel de la famille : il garde une grande passion pour les mots même s'il ne les comprends pas tout le temps.

La chienne Baleia (Baleine)

Le personnage plus sensible de l’histoire. Elle a toutes les caractéristiques aimables d’un chien dans une famille que ne montre jamais de sentiments amoureux.

Version française

Le roman fait l’objet de plusieurs traductions en français, dont Sécheresse, aux Éditions Gallimard, sous le label « La Croix du Sud », en 1964. Avec une réédition par le même Éditions Gallimard, cette fois sous le label « Du monde entier », 1989. La dernière édition sous le titre Vies arides, traduit par Mathieu Dosse, par les Éditions Chandeigne en 2014.

Film

Article détaillé : Sécheresse (film, 1963).

Le livre est devenu un film dirigé par Nelson Pereira dos Santos, en 1963, et fait partie du Cinema Novo. Le film a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 1964.

Notes et références

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Carelli Mario et Galvão Walnice Nogueira, Le Roman brésilien : une littérature anthropophage au XXe siècle, 1. ed, Paris, Presses universitaires de France, 1995 (Ecriture).
  • Cristóvão Fernando, Graciliano Ramos: estrutura e valores de um modo de narrar, 3. ed, Rio de Janeiro, Olympio, 1986 (Coleção documentos brasileiros 202).
  • Eckert Kleber et Röhrig Maiquel, Onomástica literária em Graciliano Ramos: os nomes dos personagens de Vidas Secas e de São Bernardo / Literary Onomastics in Graciliano Ramos: the names of characters of Vidas Secas and São Bernardo, Revista Estudos de Linguagem (3), 12.06.2018, pp. 1277‑1294.
  • Garbuglio José Carlos, Bosi Alfredo, Facioli Valentim et al., Graciliano Ramos, São Paulo, Editora Atica, 1987 (Coleção Escritores brasileiros. Antologia & estudos 2).
  • Holanda Lourival, Sob o signo do silêncio: vidas secas e o estrangeiro, EdUSP, 1992.
  • Olivieri-Godet Rita, João Guimarães Rosa: Mémoire et imaginaire du sertão-monde, Presses universitaires de Rennes, 2019.

Liens externes

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
    • LCCN
    • Israël
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la littérature