Anna Mackenroth

Anna Mackenroth
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Juriste, avocateVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Anna Mackenroth street in Berlin, named after Anna Mackenroth.
La rue Anna-Mackenroth à Berlin.

Anna Mackenroth (-), née en Allemagne à Berlin, est une juriste féministe, éducatrice et écrivaine suisse. Elle est connue pour être la première avocate admise au barreau de Zurich.

Biographie

Anna Mackenroth fréquente une école pour les jeunes filles et dès ses seize ans travaille en tant qu'éducatrice. À Berlin, elle donne dans les années 1880 des cours privés de langues, philosophie et mathématiques, afin de se préparer à ses études.

En 1888, elle déménage à Zurich et est immatriculée à la faculté de philosophie de l'université de Zurich, puis plus tard à la faculté de droit.

En 1895, elle devient enseignante à l'école de jeunes filles de Zurich.

En 1894, elle obtient son doctorat en droit à Zurich, et demande la nationalité afin de pouvoir pratiquer[1]. En 1898 elle devient la première femme à passer l'examen d'avocate[2]. En , elle apparait dans une affaire qui implique près de soixante millions de francs[3].

En 1903, elle abandonne son métier d'enseignante et se concentre exclusivement à sa carrière d'avocate. Elle exerce surtout en tant qu'avocate commise d'office pour défendre des femmes sans moyens financiers. Elle plaide aussi en faveur d'un revenu minimum d'existence pouvant permettre à chaque citoyen et citoyenne de subsister. Elle s'engage pour les droits des mères célibataires, et la réforme du droit marital.

Elle dirige également le bureau de consultation juridique de l'Association pour la protection des droits des femmes, et fait partie du comité directeur de l'Association pour la réforme de l'éducation des femmes. Elle écrit entre 1903 et 1917 des pièces de théâtre féministes qui ne sont pas jouées, ainsi que des livres[4].

En 1911, elle épouse un commerçant zurichois et n'est dès lors plus active publiquement dans le mouvement féministe.

Elle meurt pauvre en 1936 à Zurich dans un hôpital psychiatrique[4].

Bibliographie

  • G. Einsele, « Anna Mackenroth », Emanzipation en 1992, n°3, 9-12.

Articles connexes

Références

  1. (en) Mary Jane Mossman, The First Women Lawyers : A Comparative Study of Gender, Law and the Legal Professions, Bloomsbury Publishing, , 243– (ISBN 978-1-84731-095-8, présentation en ligne)
  2. (en) Linda L. Clark, Women and Achievement in Nineteenth-Century Europe, Cambridge University Press, , 225– (ISBN 978-0-521-65098-4, lire en ligne)
  3. (en) Direct Legislation Record, J.W. Sullivan, , 4– (lire en ligne)
  4. a et b Regula Ludi / OME, « Mackenroth, Anna », Hls-dhs-dss.ch (consulté le )

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire historique de la Suisse
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • GND
    • Pays-Bas
  • icône décorative Portail du droit
  • icône décorative Portail de la république de Weimar
  • icône décorative Portail de la Suisse
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme