Attaque de Soumpi

Attaque de Soumpi

Informations générales
Date
Lieu Soumpi
Issue Victoire des djihadistes
Belligérants
Drapeau du Mali Mali Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans
CPA
Commandants
• Colonel Daoud Ould Mohammedine
• Colonel Abass Dembélé[1]
Forces en présence
Inconnues ~ 30 hommes[2]
Pertes
14 morts[3]
18 blessés[3]
4 morts[4]

Guerre du Mali

Batailles

Batailles de la guerre du Mali
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Intervention militaire au Mali
(Opération Serval, puis Opération Barkhane
MISMA, puis MINUSMA)


 
Données clés
Coordonnées 15° 50′ 45″ nord, 4° 19′ 18″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Attaque de Soumpi
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Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
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Attaque de Soumpi
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L'attaque de Soumpi a lieu le , pendant la guerre du Mali.

Déroulement

Le matin du , le camp militaire de Soumpi, situé près de Niafunké, entre Tombouctou et Mopti, est attaqué par des djihadistes[3],[5],[6]. Cette base est alors occupée par des gendarmes, des forces de la garde nationale et des éléments des forces armées maliennes[5]. L'attaque débute vers 4 heures du matin, heure locale[3], et est menée par une trentaine d'assaillants[2]. Les djihadistes commencent par tirer des roquettes sur le camp, puis ils lancent l'assaut avec des armes automatiques[5]. Après 1h30 de combat, les soldats maliens se replient tandis que les djihadistes pillent le camp avant de se replier vers la Mauritanie à 8h du matin[1].

Les pertes

Selon des sources militaires anonymes de l'agence Reuters, les combats font 14 morts et 17 blessés dans les rangs de l'armée, contre deux tués du côté des assaillants[7].

L'armée malienne annonce ensuite dans un bilan officiel déplorer 14 morts et 18 blessés dans ses rangs[3],[6].

L'attaque est revendiquée le 29 janvier par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans qui affirme avoir capturé six véhicules et reconnait quatre morts dans ses rangs[4],[8]. Il s'agirait de deux Arabes, d'un Peul et d'un Touareg[4].

Enquête

Dans un rapport daté du 8 août 2018, des experts indépendants de l'ONU accusent Alkassoum Ag Abdoulaye, le chef d'état-major de la Coalition du peuple pour l'Azawad (CPA), d'avoir coopéré avec le GSIM et d'avoir « participé en personne » à l'attaque de Soumpi pour des raisons opportunistes, son objectif étant surtout de récupérer des armes et des munitions[9],[10].

Références

  1. a et b Babacar Justin Ndiaye, « Le Mali agonise, le Sénégal s’engage à Mopti et la France relit les enjeux à l’échelle du Sahel », sur dakaractu.com, (consulté le )
  2. a et b 14 militaires maliens tués, des blessés et beaucoup de dégâts matériels à Soumpy, Malijet, 27 janvier 2018.
  3. a b c d et e AFP, « Au moins 14 soldats maliens tués dans l'attaque d'un camp militaire »,
  4. a b et c « Le groupe lié à Al-Qaïda « JNIM » publie une production vidéo de haute qualité », Kibaru,
  5. a b et c « Mali: nouvelle attaque contre le camp militaire de Soumpi, dans le nord du pays », RFI,
  6. a et b Le Monde avec AFP, « Mali : attaque contre un camp militaire dans le nord du pays »,
  7. Adama Diarra, « Attaque contre un camp militaire au Mali, au moins 14 morts », Reuters,
  8. MENASTREAM, « #Mali: #JNIM claims Saturday morning's mass-casualty attack against Malian army base near Soumpi, Cercle of Niafunke, #Tombouctou Region, seizing 6 vehicles, light & heavy weapons, ammunition & military materiel, acknowledges four dead in its own ranks », twitter,
  9. Morgane Le Cam, « Au Mali, des signataires de l’accord de paix accusés de terrorisme », Le Monde,
  10. Aïssatou Diallo et Matthieu Millecamps, « Rapport de l’ONU sur le Mali : ceux qui font obstacle à la paix », Jeune Afrique,
v · m
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