Paul Philémon Rastoul

Paul Philémon Rastoul
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Thézan-lès-BéziersVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
Nouvelle-CalédonieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Barthelemi Paul Émile Philémon RastoulVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Médecin, communardVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Garde nationaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Siège de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Barthelemi Paul Émile Philémon Rastoul, né à Thézan-lès-Béziers (Hérault) le [1] et mort en Nouvelle-Calédonie en 1875, est une personnalité de la Commune de Paris.

Biographie

Fils d'agriculteur, il est reçu docteur en médecine de l'université de Montpellier après avoir soutenu une thèse intitulée Fragments d'hygiène prophylactique (Fonctions génératrices, fonctions de mouvement) le [2].

Établi comme médecin à Paris, il sert dans le 9e bataillon de la garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands ( - ).

Il préside le Club des Montagnards et organise à ses frais une ambulance. Le , il est élu au Conseil de la Commune par le 10e arrondissement ; il siège à la commission des services publics et est nommé le inspecteur général des Ambulances. Il vote contre la création du Comité de Salut public préférant un dictateur.

Arrêté après la Semaine sanglante, il est condamné à la déportation simple en Nouvelle-Calédonie, en . Exerçant comme médecin à Nouméa, il est autorisé à y faire venir sa famille. Sa compagne Juliette Lopez, née Lebeau, débarque en Nouvelle-Calédonie le , ayant voyagé sur le Fénelon, navire affrêté par le gouvernement pour les familles des déportés, voyageant à leurs frais[3]. Mais, après l'évasion d'Henri Rochefort en , il est interné à l'Ile des Pins, et Juliette, expulsée, s'installe en Australie. En 1875, il se noie avec 19 autres déportés lors d'une tentative d'évasion.

Juliette Rastoul travaille à Sydney comme professeur de français, avant d'épouser en 1880 le peintre Lucien Henry, lui aussi un communard exilé. Ensemble, ils deviendront des piliers de la vie culturelle de Sydney des années 1880 et 1890[4].

Notes et références

  1. Archives départementales de l'Hérault, état-civil numérisé de Thézan-lès-Béziers, naissances 1833-1842, acte N°15 de l'année 1835, vue 23 de la numérisation.
  2. Catalogue général en ligne de la BNF, notice n° : FRBNF36924222 . [Cand. Philémon Rastoul. tome 4. N°50. thèses en médecine de l'université de Montpellier, 1862].
  3. Claude Cornet, « Juliette Lopez-Rastoul, femme fascinante », dans Regards de femmes, Nouméa, Musée de la ville de Nouméa, (lire en ligne), p. 32
  4. (en) Marc Dunn, « Henry, Lucien », dans Dictionary of Sydney, (lire en ligne)

Voir aussi

Notices biographiques

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • GND
    • WorldCat
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Le Docteur Rastoul par Michel Lubac
  • Evening Post, Volume XI, Issue 37, 13 April 1875, Page 2
  • Otago Witness, Issue 1219, 10 April 1875, Page 4
  • Journal de Victor Hugo
v · m
Chronologie de la Commune de Paris
Événements précurseurs
Durant la Commune
Batailles
Conséquences
Belligérants
Organes
Emblèmes et fonctionnement
Personnalités communardes
Personnalités versaillaises
Ligne politique
Vie sociale et politique
Influence à l'étranger
Photographies
Chansons
Historiographie
Mémoire
Dans la culture
Littérature
Bande dessinée
Cinéma et télévision
Musique
Art urbain
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la Nouvelle-Calédonie